Un François Fillon qui fut rudement dénoncé par le cacique socialiste Bruno Le Roux, successeur de M. Cazeneuve place Beauvau, ex président du groupe PS à l’Assemblée, lorsqu’il a commenté il y a quelques semaines sur RTL l’affaire Pénélope, les déboires du candidat de LR. Il évoquait une affaire« très très grave aux yeux des Français s’il n’y avait pas la réalité d’un véritable travail ». Patatras!, le jour même de l’annonce des décès du socialiste Henri Emmanuelli et du mondialiste David Rockfeller, il a lui même été contraint à la démission de son poste de ministre de l’Intérieur. A peine vingt-quatre heures après les révélations lundi soir portant sur l’emploi comme collaboratrices parlementaires de ses deux filles alors mineures, pour un total cumulé de 24 CDD et des salaires se montant au total à 55 000 euros.
Bruno Le Roux était une sorte de synthèse et ne fut pas choisi au hasard par François Hollande, nous l’avions dit ici . Interdit de territoire russe , très en pointe dans le combat contre le FN -ce qui le qualifiait certainement pour superviser le déroulement élections en tant que ministre de l’Intérieur…- M. Le Roux est aussi un Young Leader. En l’espèce l’un des programmes phares de la French-American Foundation (FAF) qui a recruté et formé des agents et des relais au PS comme au sein de la droite atlanto-libérale. D’ailleurs, le binational Mathias Fekl jusqu’alors secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, soutien de Bernoit Hamon, qui a été nommé pour remplacer M. Le Roux à la tête du ministère de l’Intérieur, est lui aussi un Young Leader campant sur des positions trés immigrationnistes.
Le Figaro rapporte sa méconnaissance de l’histoire des idées (ou une volonté de déni?) puisque M. Fekl affirme notamment, contrairement à Emmanuel Macron qui là pour le coup assume et ne se trompe pas, que « Le libéralisme n’est pas de gauche». Or cette doctrine (qui n’est pas simple et saine acceptation de l’économie de marché) est née à gauche, s’est déplacée à droite et est largement revenue dans sa famille d’origine. La candidature Macron a cet avantage de matérialiser clairement cet état de fait, d’acter la rupture nette et définitive entre un peuple conscient de l’entourloupe et les élites mondialisées, une gauche libérale-libertaire, hors sol, bruxelloise, transnationale, les partisans de l’open society.
Ce peuple Français attaché à ses racine, à ses traditions, à sa souveraineté , à son identité physique, culturelle, spirituelle place ses espoirs dans la candidature de Marine et ne désespère pas de voir une recomposition politique s’opérer autour du Front National, de l’idée de préservation du fait national. Souverainisme national qui fait enrager nos adversaires, notamment ceux qui sont élus au Parlement européen et qui ne reculent devant aucune méthode pour tenter de museler les fortes têtes qui refusent de penser dans les clous progressistes.
Bruno Gollnisch s’en est inquiété auprès du président Parlement européen dans une question écrite dont nous nous sommes fait l’écho hier, suite aux agissements de Pervenche Bérès. Une élue socialo-européiste qui s’était déjà signalée en signant un appel contre les mouvements nationaux et souverainistes, pour la mise en place d’un apartheid politique visant à couper les vivres aux eurosceptiques au motif qu’« il est quand même schizophrène de donner de l’argent européen à des partis antieuropéens ! ».
En fait de schizophrénie, la gauche cosmopolite, celle de toutes les trahisons, de tous les reniements, dans ses différents avatars , costumes, et transmutations est toujours là pour nous rappeler qu’elle reste finalement fidèle au mot d’ordre des sectaires aux mains ensanglantées dont elle est l’héritière: pas de liberté pour les ennemis de la liberté...et à sa déclinaison plus moderne: le peuple vote mal, changeons de peuple!