J’ai voté contre le rapport Urtasun, comme contre les deux autres rapports d’initiative de la commission FEMM. Cette commission ne vit que sous perfusion de rapports d’initiatives. Il est vrai que pour compenser cette totale inutilité législative, on lui a donné il y quelques mois – c’était le rapport Mlinar je crois – le droit ahurissant de vérifier la prise en compte de la dimension de genre dans tous les travaux du Parlement.
Mais pour en revenir au rapport, il s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs. Il contient les mêmes âneries stéréotypées sur les « stéréotypes de genre », les mêmes propositions scandaleuses comme, par exemple, le bourrage de crâne dès le plus jeune âge, les mêmes omissions idéologiques sur les liens de cause à effet entre immigration massive extra-européenne et régression de l’image, et même des droits, des femmes en Europe.
Deux nouveautés cette année, qui renforcent mon opposition : la remise en cause du droit à l’objection de conscience des médecins ; la condamnation, je cite « de la « normalisation » génitale des enfants intersexués ». Je gage que ces deux derniers points sont destinés à prospérer, sur le mode habituellement délirant qui est la marque de fabrique de la commission FEMM.