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Médias, Bruxelles, Moscou, Macron…Vous avez dit ingérence?

Nos compatriotes sont souvent confrontés à des informations disons…surprenantes. Comme celles délivrées par l’institut IPSOS pour la Commission Nationale Consultatives des Droits de l’homme qui indique ce matin que si  en 2014 74% des Français pensaient qu’il y avait trop d’étrangers en France ils ne sont plus que  53%  à le penser aujourd’hui. Une baisse magique  de 21 points en trois ans que les esprits les plus éclairés attribueront peut-être aux effets sur les consciences de la formidable politique déployée sous le quinquennat Hollande…  Les médias relayent aussi  complaisamment ces dernières heures les nouvelles révélations publiées dans Le Monde hier  censées apportées une nouvelle preuve de la malhonnêteté prévaricatrice du FN dans l’affaire dite des assistants parlementaires. C’est une chose que Le Monde,  journal de référence du Système,  détenu comme de juste par Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse,   trois ardents soutiens  de Emmanuel Macron, et dont les journalistes  eux roulent plutôt pour Benoit Hamon,  apporte son aide habituelle à l’édification  du barrage anti FN. Il n’est  guère surprenant non plus que les cinq ou six  grands groupes capitalistiques qui détiennent à eux seuls la quasi totalité des grands canaux d’informations écrits et audiovisuels, communient pareillement   dans  le militantisme en faveur  des sociétés (grandes) ouvertes, dans la même sourde hostilité progressiste à l’opposition nationale, populaire et sociale. Notons cependant qu’il est vraiment affligeant de voir un  parlementaire européen, élu  en 2014  grâce aux voix et sous l’étiquette du FN,  homme qui se piquait de nationalisme intégral, de résistance  au mondialisme,  à  la doxa officielle sur les sujets les plus sensibles, voire les plus sulfureux,  manier la basse invective, apporter sa pierre à la lapidation du Mouvement  national pour  venger son  ego blessé (?)  ou  donner des gages pour se faire embaucher dans une  formation concurrente . Comme aime à le dire Jean-Marie Le Pen,   là où il y a de l’homme il y a  de l’hommerie , mais on  a beau le savoir… 

Il est donc évoqué aujourd’hui des  documents accablants (sic) , saisis lors de la perquisition, opérée en février 2016 au siège du FN à Nanterre -et donc donnés en toute illégalité  au Monde pour les faire fuiter-  notes et courriers adressés à Marine qui prouveraient  sa connaissance  d’emplois fictifs . Il est cité principalement  un courriel du trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, à la présidente du FN, envoyé le 16 mai 2014 qui écrit que  «dans les années à venir et dans tous les cas de figure, nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen et si nous obtenons des reversements supplémentaires». Or,  lesdits propos n’indiquent  bien évidemment en rien la mise en place d’un système mafieux mais plus prosaïquement  comme l’a précisé Wallerand  le fait que  « les économies que le FN anticipait portaient sur les salariés du Front National qui, devenus députés français au Parlement européen, allaient voir leurs contrats de travail s’interrompre ; les reversements supplémentaires étaient ceux attendus des élus départementaux et régionaux  (aux élections de 2015, NDLR) dont le nombre devait augmenter considérablement vu les enquêtes d’opinion ».

Chacun l’aura compris,  il s’agit ici de feuilletonner cette persécution judiciaire afin qu’elle reste  sur le devant de la scène, qu’elle pollue les débats et parasite les temps de parole de Marine et de se soutiens,  qu’elle alimente aussi le syndrome du Tous Pourris sur le thème le FN est comme les autres.  Le but de la manœuvre est assez limpide, elle consiste à   pousser les électeurs à l’abstention;  une gréve du vote sur laquelle compte les  écuries électorales des partis  du Système pour endiguer la vague Le Pen.  Car  les gros bataillons des abstentionnistes -premier parti de France devant le Front National- se trouvent dans les classes  populaires, au sein  de  cette France périphérique particulièrement sensible au vote et au  discours du  Front National.

Dans la même veine,  les médias ont fait état, sans grand esprit critique, des propos d’un homme qui n’a en général pas le profil idéal pour plaire à nos journalistes,  à savoir Richard Burr , un ultra-conservateur membre de l’Eglise Méthodiste,   sénateur républicain  à la  tête de la  puissante commission du Renseignement du Sénat américain. Il est  en charge  des investigations (cette commission poursuit actuellement ses travaux)   sur la supposée ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine. Il   déclara d’ailleurs dans ses premières conclusions  que les Etats-Unis  n’étaient pas exposés au risque de piratage.

Mais hier, M. Burr affirmait que le gouvernement russe était aussi « activement impliquée » dans la campagne présidentielle française. «Je pense a-t-il dit, (se basant sur la surveillance notamment de nos  réseaux sociaux par la CIA ? ) qu’il est raisonnable de dire, d’après ce que tout le monde estime (sic) , que les Russes sont activement impliqués dans les élections françaises ». Anticipant peut-être les révélations annoncées par  Wikileaks sur Emmanuel Macron,  ce sénateur américain  poursuit: «Nous estimons qu’il est de notre responsabilité de communiquer au reste du monde ce qu’il se passe, parce que nous sommes face désormais à la diffamation de candidats ».

Il  est vrai que les Etats-Unis,  ont une certaine expérience en la matière, les Américains n’ayant jamais ménagé leurs efforts pour installer dans d’autres  pays des partis, des candidats, des gouvernements  ayant leurs faveurs ou pour déstabiliser,  éliminer directement, même par les moyens les plus brutaux,  ceux  qu’ils estimaient  contraires à leurs intérêts.   Ils ne sont certes pas les seuls mais ils ont pour se faire des moyens que les autres n’ont pas.

Alors les Français ne sont pas sots affirme Bruno Gollnisch. Ils constatent la volonté des médias dont le mot d’ordre général est tout saut Marine,  d’influer sur l’élection présidentielle. Ils  ont bien compris également  qu’il était  assez évident que la Russie de Vladimir Poutine préférerait voir demain à la tête de la France une Marine Le Pen, voire  un François Fillon, qui ont manifesté une volonté de rééquilibrage de notre politique étrangère, qui se sont prononcés pour des relations apaisées avec la Russie, notamment dans le cadre de la lutte contre le djihadisme.  Mais aussi en ce qui concerne le FN,  pour un partenariat économique, culturelle accru, mais en toute indépendance,  avec Moscou, dans le cadre de  la  défense des valeurs nationales, patriotiques, civilisationnelles face au mondialisme marchand et niveleur, à l’idéologie hors sol et transnationale. Celle-là même qui est défendue par la propagande plus ou moins insidieuse de la  quasi totalité du quatrième pouvoir dans notre pays.

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