Dans cette campagne lourde d’incertitude, Marine Le Pen a pointé hier des faits invariants. L’hostilité active, militante quasi générale des gros médias à sa candidature mais aussi la collusion qui se dessine déjà entre pseudo adversaires de droite et de gauche. François Fillon s’est dit jeudi prêt à travailler avec le socialiste Manuel Valls. « J’ai toujours entretenu un dialogue constructif avec Manuel Valls. Le pays est dans une situation très grave et tous ceux qui ont le courage de vouloir le redresser doivent pouvoir parler ensemble ». Chacun l’aura remarqué jamais M Fillon n’a tenu de pareils propos d’ouverture vis-à-vis du FN.
Le champion de la droite LR-UDI est certes bien (en)cadré et surveillé par un entourage souvent fanatiquement antinational, comme Henri de Castries, haut responsable d’une officine mondialiste de première importance comme Bilderberg, des humanistes libéraux-libertaires comme François Baroin (son Premier ministre en cas de victoire) et NKM, pour ne rien dire d’un Luc Chatel qui introduisit la théorie du Genre à l’école quand il était ministre de l’Education dans son gouvernement. C’est un signe aussi qui ne trompe pas, M. Fillon, ce n’est pas anodin, est aussi au nombre des parlementaires qui refusent de serrer la main à Marion Maréchal-Le Pen à l’Assemblée nationale. A contrario, cette main tendue à M. Valls est la réponse à un entretien accordé par ce dernier à l’Obs, dans lequel ce soutien d’Emmanuel Macron affirme qu’il est est impératif de travailler avec la droite eurolibérale contre le FN si François Fillon devait l’emporter.
La rencontre entre le président LR de la région Paca Christian Estrosi et Emmanuel Macron samedi, à l’issue du meeting anti FN de ce dernier, s’inscrit dans la même démarche. Les deux hommes se sont serrés la main devant les caméras pour sceller cette alliance républicaine qui préfigure celle qui se profile entre les deux tours de la présidentielle.
Un petit jeu politicien qui ne fonctionne pas toujours, on l’a vu avec l’échec des négociations entamées avec le Collectif des 500 frères, à l’origine du mouvement qui soulève actuellement la Guyane, par le ministre des Outre-mer Ericka Bareigts et le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl. « Nous exigeons 2,5 milliards d’euros tout de suite » a affirmé Olivier Goudet, un porte-parole du Collectif, plus du double de ce qu’ont promis les émissaires de François Hollande -1,085 milliard d’euros pour « l’ éducation, la sécurité, la santé ou la commande publique » annonçait un communiqué de Mme Bareigts. Une réunion ministérielle sur la Guyane chapeautée par Bernard Cazeneuve se déroule ce matin avec les ministres concernés, Jean-Michel Baylet (Aménagement du territoire), Patrick Kanner (Ville), Stéphane Le Foll (Agriculture), Najat Vallaud-Belkacem (Education), Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé), Jean-Jacques Urvoas (Justice) et le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.
Bien sûr, la toute fin crépusculaire du quinquennat Hollande ne verra pas naître de solutions nouvelles pour la Guyane ravagée par une immigration sauvage qui est la cause principale des difficultés économiques, de sa paupérisation/tiers-mondisation; une des raisons principales du conflit social actuel et de l’émergence du Collectif des 500 frères contre la délinquance.
A titre comparatif, il y a sept ans selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), la Guyane connaissait 13,3 homicides volontaires annuels pour 100 000 habitants, contre respectivement 2,7 et 7,9’en Martinique et en Guadeloupe, 1,1 en France métropolitaine. Les ravages de la violence croissante en Guyane sont directement liées aux trafic d’or et de cocaïne et aux flux migratoires anarchiques. Aujourd’hui les créoles sont devenus minoritaires en Guyane : deux adultes sur trois ne sont pas nés en sur ce territoire mais sont issus principalement du Surinam, d‘Haïti, du Brésil et la population guyanaise (officiellement environ 260 000 habitants) devrait encore doubler aux alentours de 2040 !
Les mêmes causes produisant partout les mêmes effets note Bruno Gollnisch, nos compatriotes encore illusionnés par la propagande immigrationniste et multiculturaliste seraient bien inspirés de réfléchir aux conséquences de cette idéologie là et de la démission de l’Etat, dans cette collectivité territoriale comme en France métropolitaine. Alors stop avec Marine ou encore avec Macron-Fillon-Mélenchon-Hamon?