J’ai voté contre ce rapport qui est fondamentalement et viscéralement immigrationniste, au mépris des réalités.
Derrière l’affichage d’une vision à long terme du phénomène des migrations au niveau mondial et d’une volonté de traiter le problème à la source, au moyen de politiques de développement ou de prévention des conflits mieux définies, se trouve en fait une pensée magique.
Pensée magique et Novlangue : penser changer le monde en habillant de jolis mots des réalités sordides. On ne parle plus immigration massive principalement économique, contrôle des frontières, maîtrise des flux. On parle, je cite, « de gérer la mobilité humaine » ! Et de la gérer au niveau mondial, au nom d’un pseudo droit universel à s’installer où l’on veut, et d’y bénéficier des mêmes droits que les autochtones.
Ne vous en déplaise, l’immigration reste avant tout :
– un drame pour les migrants : trafics d’êtres humains, exploitation, violences, déracinement ;
– une catastrophe pour leur pays d’origine : pertes de compétences et de talents, handicap de leur développement ;
– un fardeau et un danger pour les pays d’accueil : communautarisation, acculturation, menaces sécuritaires, problèmes économiques et sociaux…