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L’immigration, viscéralement un drame, une catastrophe et un fardeau

Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Valenciano-Diaz de Mera Garcia (A8-0045/2017), portant sur la  Gestion des flux de réfugiés et de migrants  : rôle de l’action extérieure (5/04/2017).

J’ai voté contre ce rapport qui est fondamentalement et viscéralement immigrationniste, au mépris des réalités.

Derrière l’affichage d’une vision à long terme du phénomène des migrations au niveau mondial et d’une volonté de traiter le problème à la source, au moyen de politiques de développement ou de prévention des conflits mieux définies, se trouve en fait une pensée magique.

Pensée magique et Novlangue : penser changer le monde en habillant de jolis mots des réalités sordides. On ne parle plus immigration massive principalement économique, contrôle des frontières, maîtrise des flux. On parle, je cite, «  de gérer la mobilité humaine  »  ! Et de la gérer au niveau mondial, au nom d’un pseudo  droit universel à s’installer où l’on veut, et d’y bénéficier des mêmes droits que les autochtones.

Ne vous en déplaise, l’immigration reste  avant tout :
un drame pour les migrants  : trafics d’êtres humains, exploitation, violences, déracinement  ;
– une catastrophe pour leur pays d’origine  : pertes de compétences et de talents, handicap de leur développement  ;
un fardeau et un danger pour les pays d’accueil  : communautarisation, acculturation, menaces sécuritaires, problèmes économiques et sociaux…

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