Intervention de Bruno Gollnisch au Parlement européen de Strasbourg le 16 mai 2017.
Madame la Présidente, libérer, protéger, reconstruire: ces trois objectifs devraient être les nôtres sur la question des chrétiens d’Orient, que nous abordons aujourd’hui.
Libérer les chrétiens d’Orient de la gangrène qui les menace directement. Nous ne pouvons pas tout faire, mais nous pouvons demander qu’ils disposent enfin de la liberté de religion, de la suppression du délit de blasphème dans les États musulmans avec lesquels nous avons des relations diplomatiques et de la suppression de la mention de la religion sur les documents d’identité.
Protéger, car sans une paix durable pour les peuples du Proche et du Moyen-Orient, nous savons que nous serons peut-être, un jour, les prochaines victimes. Envoyons des observateurs internationaux ou facilitons leur envoi.
Reconstruire, enfin, car ces peuples et ces communautés n’aspirent pas à migrer chez nous. Elles n’aspirent pas à quitter leur terre mais, bien au contraire, à y rester ou à y retourner lorsqu’elles ont été contraintes de la quitter.