Rassurez-vous, Marlène Schiappa était cependant en phase avec les plus enragées des chiennes de garde en se félicitant, sur le site militant féministes les nouvelles news de « cette (nouvelle) journée (de la jupe qui) montre que les jeunes générations font de l’activisme et sont prêtes à innover dans leurs modes d’action. Cela doit aussi interroger les politiques publiques que nous mettons en œuvre dès le lycée, et même avant : il est impératif d’agir dès le plus jeune âge, au moment où se construisent les premiers stéréotypes de genre ».
Une journée de la jupe qui même dans les quartiers bobos de nos centre-villes n’a pas du tout séduit les adolescents – ne parlons même pas des lycées des quartiers pluriels ou de la France rurale… Les femmes françaises préféreraient de loin l’abandon de ces pitoyables gadgets-là au profit de mesures efficaces des autorités afin d’enrayer la montée des harcèlements, des menaces, des violences dont elles sont victimes. Le politiquement correct dût-il en souffrir, il faut dire franchement ce que les Français pensent et savent pertinemment à savoir que cette situation découle directement de la babélisation de zones entières de notre territoire sous l’effet de l’immigration-invasion.
La publication d’un article du Parisien il y a quatre jours expliquant les intimidations, les insultes, et les comportements déplacés dont est victime la gent féminine dans les Xe et XVIIIe arrondissements de la capitale, le quartier immigré La Chapelle-Pajol, appelé pluriel, populaire, métissé dans la novlangue politico-médiatique, a fait un certain bruit. Une pétition (déjà 1500 signatures) a été signée par des riveraines pour alerter sur la dégradation alarmante de la situation. «Désormais la place de la Chapelle, la rue Pajol, la rue Philippe de Girard, la rue Marx Dormoy, la station de métro et le boulevard de la Chapelle sont abandonnés aux seuls hommes : plus une femme, dans les cafés comme la Royale ou le Cyclone. Pas un enfant dans le square Louise de Marillac. Certaines d’entre nous se terrent chez elles»… Certes, Paris a voté Macron à 90% le 7 mai…
Le site RT rapporte qu’après cet article du Parisien, « Elizabeth de Rozière, candidate Les Républicains (LR) dans la circonscription comprenant le quartier de La Chapelle, a appelé les riverains à se mobiliser contre ce phénomène dans l’après-midi du 19 mai. Des militants de gauche, soutien des migrants présents en nombre dans le quartier, sont venus contre-manifester afin de dénoncer une stigmatisation de la population immigrée, allant jusqu’à qualifier les riverains venus au rassemblement de racistes».
La situation ne serait pas si insupportable en ce qu’elle révèle un affaissement, une démission de l’Etat de droit, une soumission devant la loi du nombre, les réactions des bien-pensants progressistes seraient risibles. Le maire de Paris, Anne Hidalgo, fervente immigrationniste prônant l’accueil des immigrés clandestins, a promis le renforcement des contrôles de police. Bien sûr, une fois que la patrouille sera passée, les problèmes seront toujours là. Sur un mode plus viril (et homérique) le député PS de de l’Essonne, Malek Boutih, a estimé hier sur BFM Business qu’«il faut dégager tous les gens qui emmerdent les femmes » . Les dégager au pays? M. Boutih ne dit pas où il souhaite les renvoyer…
Le pompon a cependant été décroché haut la main par la candidate écologiste de la circonscription, Caroline De Haas, qui entend défier dans les urnes Myriam El Khomri. C’est une ancienne secrétaire générale de l’Unef, « ex du cabinet de Najat Vallaud-Belkacem du temps des Droits des femmes, initiatrice d’une pétition au printemps 2016 contre la loi Travail qui a recueilli 1,3 million de signatures ». « A ceux qui lui demandent au côté de quelle gauche elle siégera demain, elle rétorque: J’irai dans le groupe le plus à gauche à l’Assemblée. Et s’il y en a un encore plus à gauche, j’irai.» Fondatrice d’un petit bidule médiatique baptisé Osez le féminisme, dont l’outrance n’a rien à envier à celle des Chiennes de garde, un de ses faits de guerre est d’avoir exigé et obtenu du tandem Sarkozy-Fillon début 2012 la suppression de la case « mademoiselle» des documents administratifs, mention jugée discriminatoire…
Elle fut aussi la directrice de la campagne, particulièrement médiocre et ratée, de Cécile Duflot lors des primaires d’EELV. Dans la même veine la brave Caroline a proposé un remède miracle pour rendre leur liberté de circulation aux femmes du quartier La Chapelle-Pajol: il faut «élargir les trottoirs» et « mettre de l’éclairage». «Dans tous les quartiers où il y a un problème d’espace (…) il y a des violences à l’encontre des femmes.» On se pince!
Relevons encore que la présidente LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a été aperçue à la manifestation des riveraines organisée par Elizabeth de Rozière. «Il faut dire au président de la République et au ministre de l’Intérieur qu’il y a des zones de non-droit dans la République. Il y a des zones dans lesquelles les femmes se font agresser», a déclaré Mme Pécresse. Laquelle feint d’ignorer souligne Bruno Gollnisch, que le quinquennat Sarkozy fut un des plus catastrophique en terme d’immigration (un million d’immigrés supplémentaires). Et que le principe même de la babélisation-tiersmondisation du territoire français n’a jamais été remis en cause par la droite aux affaires, en dehors des intermèdes que sont les discours de campagne. Une réalité dont nos compatriotes doivent se souvenir alors que débute aujourd’hui officiellement la campagne des législatives.