Je me suis abstenu sur ce texte.
Côté positif : la prise de conscience, tardive mais réelle, des problèmes du secteur que sont le dumping social, l’exploitation salariale, la pollution, la sécurité routière, les conséquences de l’ouverture du cabotage à la concurrence européenne, les conditions de travail, etc…
Côté négatif : le refus de dénoncer les causes évidentes – la libre circulation des marchandises et la politique de concurrence – et les mauvaises solutions – agence européenne inutile et élimination des obstacles réglementaires et administratifs nationaux à la libre circulation et à la libre prestation de services.
Il paraît que la Commission est favorable à ce que les règles du travail détaché (et paradoxalement, ce serait un progrès !) s’appliquent également au transport routier. Aujourd’hui en effet des chauffeurs des pays de l’Est peuvent pratiquer le cabotage dans d’autres pays de l’Union (même limité en durée et en nombre de transports), mais aux conditions salariales de leur propre pays. Je rappelle cependant qu’elle poursuit la France et l’Allemagne pour avoir pris des mesures en ce sens.