Après Mylène Troszczynski et Jean-Marie le Pen, c’est maintenant le tour de Marine Le Pen.
Là, vous confinez au sublime. Vous teniez tellement à adopter ce rapport avant le deuxième tour des élections législatives, que vous avez foulé aux pieds vos propres règles. Vous avez organisé deux réunions d’urgence de la commission juridique, convoqué sciemment pour son audition Marine Le Pen à une date qu’elle était incapable d’honorer, étant en campagne, destitué un premier rapporteur sans même l’en informer, alors que celui-ci était en mission au Kosovo pour le compte du Parlement. De fait, il n’aura fallu que 4 jours pour boucler l’affaire. Un record absolu !
Est-ce que cela en valait la peine ? Est-ce que les propos de Marine Le Pen étaient d’une gravité telle qu’il fallait la traduire immédiatement en justice. Est-ce que l’honneur prétendument bafoué de M. Estrosi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, méritait que vous vous déconsidériez par des tels agissements ? Il me semble pourtant que M. Estrosi se débrouille très bien tout seul pour ternir son image auprès de ses concitoyens.
Quant à cette institution, elle achève de se déconsidérer aux yeux de millions de Français.