Marine Le Pen a réagi hier au dernier attentat en date commis le jour même gare Saint-Charles à Marseille. Elles étaient Françaises, âgées de 21 et 20 ans… Laura et Mauranne, deux cousines, ont été tuées à l’arme blanche aux cris de « Allah Akbar » par un délinquant multirécidiviste, un tunisien immigré clandestin selon le quotidien La Provence , qui a finalement été abattu par la police. L’Etat islamique (EI) a revendiqué ces deux assassinats, revendication qui n’a pas été confirmée hier par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. Dans un entretien à Nice-Matin en date de vendredi dernier, il avait cependant prévenu que la menace terroriste était forte en France et notamment en PACA. Il évoquait une douzaine d’ attentats déjoués depuis le mois de janvier : « Nous le savons, l’un de ces attentats visait un meeting politique dans le sud de la France (celui de Marine Le Pen à Marseille lors de la présidentielle, NDLR), un autre avait pour cible un bureau de vote …» . «Face à ces meurtres barbares a affirmé pour sa part la présidente du FN , notre espoir est qu’on prenne en haut enfin la mesure du danger que court notre peuple et qu’on considère enfin le terrorisme pour ce qu’il est, un acte de guerre et non pas un crime de droit commun ou un acte de délinquance comme un autre ! ».
C’est depuis Poitiers que la présidente du FN a évoqué ce nouveau drame, les élus régionaux frontistes y étaient réunis cette fin de semaine en formation, ainsi que le parlement du Front, son Comité central, dans le cadre des travaux de réflexions et de refondation de l’opposition nationale. Une des étapes jalonnant la préparation du Congrès du FN en mars prochain et auquel tous les adhérents sont invités à participer via notamment le questionnaire qui leur sera adressé.
Du Front National, de son avenir , il fut largement question vendredi sur TVlibertés qui diffusait sur son site la toujours roborative et excellente émission de Martial Bild et de ses attachants chroniqueurs, Bistro Libertés, dont Bruno Gollnisch était l’invité. Il n’ a pas éludé les questions sur les difficultés et les événements qui ont secoué sa famille politique cette année et ces dernières semaines. Il y fut aussi question de la réalité de la démocratie dans notre république et des préoccupantes tensions autour de la Corée du Nord qui ont toute l’attention de Bruno Gollnisch. Nous consacrerons demain sur ce blogue un article au référendum qui s’est déroulé dimanche en Catalogne.