Par charité, nous n’allons pas égrener à Brice Hortefeux la très longue liste des déclarations émanant de sa famille politique souhaitant l’éradication du FN, et prônant l’alliance avec la gauche, voire avec la gauche de la gauche, pour l’éliminer des compétitions électorales et du paysage politique. Ni même les sondages récurrents indiquant que les sympathisants de LR sont très nombreux à être favorables à un rapprochement entre la droite et l’opposition nationale, notamment au niveau municipal. La question centrale est de savoir si le périls mortels qui menacent notre pays sont véritablement intégrés par cette droite là qui semble uniquement obsédée par ses petits intérêts boutiquiers et son désir ne pas trop heurter la gauche et une oligarchie transnationale. Est-il si difficile de comprendre que ce qui aiguille le combat du FN ce n’est pas la volonté mesquine , petit-bras, dérisoire, de remplacer LR mais l’impérieuse et vitale nécessité d’empêcher la disparition de la France que nous aimons?
En cette période de Noël, fête de l’invincible espérance, fête par excellence de la famille, des enfants, du devenir, à quelques jours de la célébration de la Nativité – période du solstice d’hiver où déjà l’Europe pré-chrétienne fêtait les graines invisibles et le combat contre l’obscurité -, que l’on soit chrétien ou non, chacun ressent plus profondément peut-être, la nature du combat proprement métaphysique qui se joue entre eux et nous. D’un côté les tenants de l‘hiver intégral, de la glaciation marchande, massifiante, des ténèbres mondialistes. De l’autre ceux qui défendent les libertés d’un monde différenciée, les porteurs de la flamme de l’espérance, de la renaissance, de la résistance patriotique.
Il y a plus de vingt ans déjà, en, 1996, à l’occasion d’un colloque du Conseil scientifique du FN sur Les origines de la France, « fille aînée d’Athènes et de Rome, fleuron de l’histoire humaine »,« née à l’aube du Moyen-âge de l’union subtile du vieux fonds indo-européen et du christianisme », Jean-Marie Le Pen, soulignait que « constater que nous traversons une époque de décadence, de crise profonde est une évidence. » Mais « aller à contre courant de la marée des idées molles équivaut à être mis au ban de la société politico-médiatique. » « Etre fier d’être français revendiquer haut et fort son appartenance à cette nation à nulle autre pareille, défendre son identité est assimilé à du racisme. » Une « ruse dialectique sans grande finesse », mais toujours utilisée par une droite et une gauche qui au nom de l’idéologie hors-sol dite antiraciste , refusent dans les faits tout arrêt des pompes aspirantes d’une l’immigration-invasion qui menace notre peuple dans son existence, dans sa substance même. C’est pourquoi, comme l’a rappelé Bruno Gollnisch, il s’agit là du problème numéro un pour notre avenir en tant que nation libre, sûre, prospère et indépendante.
De manière toute aussi problématique, « l’Occident a sombré dans le matérialisme absolu. celui-ci peut bien, à l’instar de Janus, avoir deux visages intitulés tour à tour libéralisme ou socialisme, il n’en demeure pas moins que l’absence de morale, l’extinction de toute mémoire, le refus de respecter l’ordre naturel des choses conduisent lhomme sur la voie de l‘Ubris, c’est-à-dire de la démesure, cet aveuglement de l’homme qui le conduit à sa perte et qui constituait aux yeux des Grecs le défaut majeur de toute civilisation en dégénérescence (…). Sur le mode des romans de Mac Luhan ou d’Orwell se met en place une société où les hommes ne seront plus que des numéros, une société où les hommes seront seulement destinés à consommer, surveillés sans relâche, épiés et dénoncés au moindre faux pas par l’insupportable police de le pensée. »
C’est ce monde gris que nous rejetons, fort de la certitude qui est la nôtre que la France est une réalité tant au niveau physique, que spirituel et philosophique. Le congrès de refondation du Front National voulue par Marine sera l’occasion de réaffirmer aussi auprès des nos compatriotes, qui devront se déterminer dans leurs choix politiques sur des clivages simples, nos valeurs, d’affiner, de peaufiner, d’exposer nos grands axes programmatiques. Il s’agit pour les hommes et les femmes de l’opposition nationale de répondre aux grands défis, aux grands dangers mais aussi aux formidables opportunités pour le triomphe de nos idées que nous offre la période historique que nous traversons.
En ce début de troisième millénaire, en cette année qui s’annonce, le FN doit être « le porteur des prémisses d’une possible et nécessaire renaissance. Réaction saine d’un corps affaibli il se révèle comme une certaine manière de voir le monde dans sa réalité crue, dans sa globalité, sans fard, sans tabous, sans dogmes. Il est aussi et surtout une manière de se comporter dans le monde. L’idéal vers lequel il tend est celui de l’honnête homme nourri d’humanisme et pétri par une éducation aussi longue que notre mémoire, une paidéia au sens premier du terme. Cet homme n’est ni nouveau, ni ancien. Il est d’aujourd’hui et de toujours. »
Assumer notre héritage, le transmettre à nos enfants, ne rien renier, ne rien abdiquer de nos libertés, de nos souverainetés, affirmer tranquillement notre destin, poursuivre opiniâtrement notre longue marche vers le pouvoir …et gagner, gagner enfin! La tâche est immense, ô combien difficile mais exaltante. Tous nos compatriotes y sont conviés.
Joyeux Noël à tous. Beaucoup auront la chance de le passer dans la joie et l’abondance mais n’oublions pas dans nos pensées et par nos actes en cette période de fêtes les millions de Français frappés par le malheur, la pauvreté, souvent victimes des politiques des inquisiteurs et des donneurs de leçons des partis du Système.