Pêle-mêle et la liste est non exhaustive, les contribuables français ont ainsi été tapés au portefeuille ces dernières années pour accueillir Le vagin de la reine d’Anish Kapoor dans les jardins du château de Versailles ; Domestikator, un assemblage géant de cubes placé au jardin des tuileries puis près de Beaubourg, représentant un acte sexuel entre un homme et un animal, du néerlandais Joep Van Lieshout ; l’expostion en Avignon du Piss Christ du new-yorkais Andres Serrano, à savoir un petit crucifix en plastique immergé dans un verre rempli d’urine ; celle baptisée « l’Infamille » soutenue par le Fond régional d’art contemporain, ( Frac ) de Lorraine, ouverte aux collégiens, mettant en scène des mutilations, évoquant la nécrophilie, le viol, la sodomie, des scènes d’incestes en vidéo, des artistes Gina Pane, Patty Chang et Eric Poug. Pareillement nous avons été priés de nous esbaudir sur les œuvres de Paul Mc Carthy, un artiste obsédé par les matières fécales, connu aussi pour son plug anal dressé Place Vendôme ou encore pour sa mise en scène d’un acte zoophile impliquant un enfant…Autant dire qu’une saine réaction s’impose, le Front National menant déjà depuis longtemps, notamment dans les régions, un combat pour dénoncer la mafia des mauvais cultureux et autres escrocs du non art contemporain que les Trissotin des partis du Système ont adoubé.
Dernier épisode en date, Isabelle Surply, conseillère régionale FN de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a dénoncé l’exposition se déroulant dans la Galerie d’art les Limbes à Saint-Etienne (Loire) financée en partie avec l’argent du contribuable. « Nous souhaitons l’arrêt ferme et définitif de ses subventions » a écrit sur Facebook la secrétaire départementale FN Sophie Robert, ce qui se comprend au vu de la (brève) description faite notamment par l’association l’Agrif de Bernard Antony du contenu de ladite exposition : « Point n’est besoin ici de reproduire les photos exposées par l’association Les céphalopodes. Cet extrait des propos de deux organisatrices ( Laura Bottereau et Marine Fiquet) commentant leur travail (plastiquement d’une grande médiocrité, au-delà même du fond, NDLR) suffit : Nous détournons des éléments de l’enfance et du jeu pour leur apporter des charges sexuelles et affectives. L’enfance est pour nous un espace qu’il nous plaît d’ébranler, de subvertir et de réinventer (…), et de poursuivre : Les deux fillettes arborent un membre métaphorique troublant la question du pénétrant-pénétré. »
Interrogée sur le site boulevard voltaire, Isabelle Surply précise que les subventions octroyées à la galerie en question par la région Auvergne Rhône-Alpes présidée par Laurent Wauquiez et la ville de Saint-Étienne (dirigée par un maire LR) « représentent 5000 euros pour la région et 4000 euros pour la ville. Cette subvention est passée en juin 2017 en commission culture au conseil Régional. Nous nous y étions opposés (…). Je rappelle que cette galerie est coutumière des faits et présente régulièrement des expositions outrancières. Les avocats que j’ai contactés m’ont confirmé que cela pouvait être qualifié d’apologie à la pédophilie. Il n’y a pas d’autres termes, ce sont les termes légaux. »
Le site du magazine Valeurs actuelles a consacré un article à ce scandale relevant notamment que « sur son site, l’association Art Contemporain en Rhône-Alpes (ACRA) précise que « Les Limbes est soutenu par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région-Auvergne-Rhône Alpes, la Ville de Saint-Étienne, l‘Université Jean Monnet , entre autres. »
«Contacté par Valeurs actuelles, l’entourage de Laurent Wauquiez, président dément tout soutien à cette exposition. « La DRAC, c’est l’Etat , rappelle un membre de son cabinet. Nous avons subventionné cette structure en 2017, mais pas en 2018. Cette exposition n’est donc pas financée avec les crédits de la région. » . « Sur le fond, il n’appartient pas, en amont, à la région, concernant le financement de structures culturelles, de valider leurs programmes d’action. Il est évident qu’au vu de la nature des images diffusées, la région ne pourrait pas souscrire au financement de ce type d’expositions et ça n’a jamais été le cas. »
« Nous ne sommes pas des censeurs, mais toute action visant à promouvoir ce type de message, la région ne sera pas en mesure de s’y associer. Si nous avions financé cette exposition, nous aurions demandé probablement le retrait de ces œuvres , ajoute le conseiller de Laurent Wauquiez, qui déplore en outre les attaques du FN sur fond d’amalgames (sic). A titre personnel, le cadre du cabinet régional se dit même choqué : La ligne rouge a été franchie. La collectivité regardera de près ce qu’elle est amenée à financer… »
Bruno Gollnisch en prend bonne note et nous voulons bien croire que la montée au créneau du Front National dans cette affaire obligera (peut-être) la droite couchée à ne plus servir insidieusement de bailleurs de fonds avec notre argent aux acteurs du gauchisme culturel. Mais comme le notait Isabelle Surply dans l’entretien accordé à boulevard voltaire évoqué plus haut, le « problème est que Les Républicains ont un souci avec l’art contemporain. Ils n’assument pas vraiment leur ligne politique de peur d’être taxés de censeurs. Ils ont peur des représailles. Je rappelle que Laurent Wauquiez n’a pas de majorité franche. En étant trop dur avec son aile gauche, il pourrait perdre des suffrages.À chaque fois qu’il s’agit d’art contemporain dans cette commission, je peux vous garantir que la présidente de commission regarde ses pieds et n’assume pas sa ligne politique. »
Pour le reste, nous renvoyons à L’imposture de l’art contemporain, livre imparable d’Aude de Kerros (éditions Eyrolles, 2015) et à l’entretien accordé par le peintre de grand talent Antoine Tzapoff que nous citions sur ce blogue en octobre 2014. Réflexions qui achèvent d’éclairer les agissements et la vision du monde d’une petite coterie qui participe du travail de sape et de la subversion mondialiste contre nos murs porteurs.