Grossière propagande comme les critiques adressées à Valeurs actuelles pour sa une sur le trouble milliardaire George Soros: « Artisan du déracinement, encourageant les flux migratoires massifs pour mieux fragiliser les États, George Soros déploie sa stratégie par l’argent, aussi discrète que cynique et destructrice. »Une une aux relents implicitement antisémites selon un Raphael Glucksman, un Claude Askolovitch ou un Edwy Plenel au motif que M. Soros est de culture et/ou de confession juive. Un procès de très mauvaise foi tant il est vrai que les origines de ce dernier n’en font pas un intouchable et ne peuvent le mettre à l’abri des critiques. De plus, VA n’est pas spécialement réputé pour son antisionisme et sa ligne éditoriale épingle les immigrationnistes de tout poil. Il suffirait en outre que ceux qui crient à l’antisémitisme lisent les commentaires sur George Soros que l’on peut découvrir sur les sites droitiers pro-israéliens et/ou dans l’orbite de la communauté juive pour constater que ce milliardaire américano-hongrois est critiqué, vilipendé et même profondément détesté par beaucoup de ses coreligionnaires, à commencer par les sympathisants du Likoud.
Immigration qui reste la question clé, capitale, pour jauger de la sincérité du patriotisme de la classe politique, en France comme en Europe. Aussi le site Russia Today a t-il eu raison de noter que le gouvernement italien « anti immigration et eurosceptique » qui devrait finalement voir le jour entre les nationalistes de la Ligue de notre ami Matteo Salvini et les antisystèmes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) de Luigi Di Maio est « un cauchemar pour Bruxelles » qui inquiète aussi «les marchés. »
Après les législatives de mars qui ont laminé les vieux partis bruxellois, « c’était le pire des scénarios pour Bruxelles » est-il rapporté. « Les tractations entre le M5S et la Ligue ont finalement débuté, après que Silvio Berlusconi, allié de la Ligue mais dont le parti a recueilli moins de voix que celle-ci, a finalement donné son accord à des négociations. Les chefs de file des deux formations, qui à elles deux disposent d’une courte majorité au Parlement, Luigi Di Maio et Matteo Salvini se sont rencontrés en début de matinée le 10 mai à la Chambre des députés.»
«Signe de la fébrilité de l’UE à l’égard des évolutions politiques en cours sur la péninsule : des responsables européens avaient confié à l’AFP, avant les élections, s’activer en coulisses pour favoriser une alliance Renzi-Berlusconi. Si l’UE est loin de tenir ce dernier dans son cœur, elle semblait toutefois estimer que sa présence au sein d’une alliance gauche-droite était préférable au péril que représenterait une victoire du M5S ou de la Ligue (…). La question la plus épineuse que doivent désormais trancher le M5S et la Ligue est désormais celle du nom du futur chef de gouvernement. » Et surtout ajouterons-nous, ils devront rester sur la bonne voie, maintenir la cohésion de cette coalition ce qui ne sera pas forcément un mince affaire car les difficultés commencent maintenant! Mais ne désespérons pas de l’avenir, des bonnes volontés et saluons avec Bruno Gollnisch l’espoir créé par notre sœur latine avec cette arrivée au pouvoir des nationaux et des populistes, nouveau coup porté au calamiteux Système bruxellois à tuer les peuples.
Bruxellois qui célébraient le 10 mai l’un des leurs, en remettant à Aix-la-Chapelle et le jour de l’Ascension comme il se doit, le prix Charlemagne (créé en 1950) à Emmanuel Macron, « un homme d’État de dimension européenne », «un précurseur courageux du renouvellement du rêve européen » selon le directoire de la société du Prix international Charlemagne. La remise de ce prix coïncide avec la date en France de la « Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. » Une journée imposée par la très sectaire militante Christiane Taubira dans la foulée de sa loi de 2001, afin de culpabiliser les gaulois pour des crimes qu’il n’ont (très largement ) pas commis.
Le prix Charlemagne recompense lui « des personnalités qui se sont engagées pour l’unification européenne », le premier honoré par ce prix il y a 68 ans fut ainsi le comte Richard Coudenhove-Kalergi, exemple parfait de l’idéologue mondialiste parfaitement assumé. La chancelière allemande fut elle même décorée en son temps pour ses bons et loyaux services, tout comme le pape François pour son immigrationnisme, les suzerains américains Bill Clinton et Barack Obama, les grand seigneurs bruxellois Jean-Claude Trichet (président de la BCE) , Jean-Claude Juncker (ex Premier ministre du paradis fiscal du Luxembourg, actuel président de la Commission européenne), l’ancien président du Parlement européen, le socialiste allemand persécuteur du FN Martin Schulz, l’ancien secrétaire général de l’OTAN et représentant de la politique étrangère de l’UE, Javier Solana , l’atlantiste du même métal, ex Premier ministre polonais et actuel président du Conseil européen, Donald Tusk…
D’un esclavage, d’une soumission l’autre, culpabiliser les Européens pour leur manque d’enthousiasme pour ladite unification fut aussi un exercice qui a été tenté ce 10 mai par Emmanuel Macron aux côtés d’Angela Merkel. Certes dans l’indifférence générale. Ils ont dénoncé de concert la résistance grandissante, de la Vistule au Tibre, aux oukases bruxelloises, le populisme, le nationalisme, le repli identitaire… Bref le refus par les Européens du libre échangisme sans frontièriste, des sociétés (béatement) ouvertes… Réflexe de survie que le duo a conspué comme des dérives « illibérales » , le comble de l’abjection dans leur bouche.
Il serait temps que nos élites qui s’évertuent depuis des décennies à travestir, déformer, trahir le génie et les valeurs constitutives de notre civilisation comprennent enfin que leur eurovision laide et sans âme, le renouvellement de leur rêve européen vire au cauchemar pour les peuples de notre continent. Qu’ils admettent également que leur UE totalitaire est une étoile déjà morte même si elle luit encore faiblement et qu’il est grand temps de lui substituer cette grande et libre Union des Nations Européennes (U.N.E) que les nationaux et des Européens sans cesse plus nombreux, appellent de leurs vœux.