Le quotidien Libération, utilisant comme à son habitude la logorrhée gauchiste au service des intérêts du grand capital cosmopolite , titrait mardi dernier sur « le venin xénophobe » qui contaminerait toute Europe. Mazette! «Dans l’est allemand , la haine est dans la rue. » Pourquoi? Et bien nous explique le dénommé Robert Lüdecke, porte-parole de la fondation Amadeu Antonio, qui lutte contre l’extrême droite, la racisme et l’antisémitisme, cela est dû au fait que « la Saxe a une expérience très limitée des minorités et de immigration. On doit cela a son héritage de land d’ex RDA. » Si l’on suit ce raisonnement, pour lutter contre le racisme il conviendrait donc de faire venir beaucoup plus d’immigrés, de noyer les de souche sous la masse… Mais les Germains ne sont pas les seuls dans le collimateur: « En Italie le racisme va crescendo » , en Hongrie, Viktor Orban ferait régner « l’esprit de famine » avance le quotidien de Patrick Drahi, tandis que le chercheur Aurélien Mondon expliquait notamment que la Ligue, le RN, le Fidesz, Ukip «sont des partis xénophobes avant d’être populistes. » Dans son éditorial, Alexandra Schwartzbrod reprenait les tics de langage d’un Raphaël Glücksman ou d’un BHL pour asséner doctement que « l’arc du populisme en train de se former entre l’Italie et la Hongrie », « libère la parole et les actes racistes dans un nombre croissant d’Etats membres. »
La responsabilité de ces reactions, et Bruno Gollnisch déplore et condamne bien évidemment toutes les violences, n’incomberait pas à ceux qui ont fait venir massivement des populations non européennes qui ne peuvent ou ne veulent s’assimiler. Non, pour Libé comme pour 95% des gros médias, les coupables sont les salauds d’Européens qui entendent par leur vote se protéger de la submersion , des violences, de la dégradation de leur cadre de vie, des attaques contre leur mode de vie.
Certes, la bêtise et la mauvaise foi sont choses très partagées et le chanteur milliardaire Bono (son portefeuille d’actions s’élèverait à 1,4 milliard d’euros selon le quotidien anglais The Mirror) du groupe irlandais U2, est lui aussi un grand donneur de leçons citoyennes au nom du vivre-ensemble. Reçu à l’Elysée par Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, et dernièrement par Emmanuel Macron, invité régulier des raouts du G7 et du G8, des sommets internationaux, la star n’hésite pas fréquemment, lors des prestations publiques de son groupe, à apostropher l’assistance sur les dangers de l’extrême droite.
Il avait atteint le sommet du ridicule il y a quelques années en France en tentant sur scène de joindre Jean-Marie Le Pen par téléphone pour lui dire tout le mal qu’il pensait de lui. Justice immanente? En concert à Berlin il a été frappé samedi soir d’une extinction de voix. La veille, il exhortait la veille le public berlinois lors de son premier concert dans la capitale allemande à chasser, à Chemnitz comme ailleurs, les sympathisants nationaux, populistes, identitaires: « De tels gens n’ont pas leur place en Europe et dans ce pays », avait-il dit. Ferme-là, ferme-là définitivement comme dirait un célèbre et talentueux humoriste…
A Chemnitz, justement la nouvelle manifestation samedi à l’appel notamment de l’AfD et de Pegida contre l’insécurité générée par immigration massive a rassemblé plusieurs milliers de personnes. L’Afp a précisé dans un dépêche que « certains scandaient nous sommes le peuple, reprenant le slogan des manifestants lors de la chute du régime communiste de RDA à l’automne 1989, ou encore Merkel dégage en portant des drapeaux allemands. D’autres défilaient avec de grands portraits de victimes d’attaques perpétrées, selon eux (sic) par des demandeurs d’asile. » La contre manif d’extrême gauche fut elle un échec en terme de mobilisation , mais « le gouvernement, par la voix du ministre des Affaires étrangères Heiko Maas, a apporté son soutien à cette dernière manifestation (…). L’Allemagne a causé des souffrances inimaginables à l’Europe. Si à nouveau des gens défilent aujourd’hui dans les rues en effectuant le salut nazi (des provocateurs manipulés?; ce ne serait pas la première fois… NDLR) , notre histoire passée nous oblige à défendre résolument la démocratie », a-t-il écrit sur Twitter.
Reductio ad hitlerum bien grossière et écœurante, nous en avons l’habitude, toujours efficace (?) pour annihiler tout esprit de résistance, tenter de faire culpabiliser l’indigène qui ne communierait pas spontanément dans les joies de la société plurielle.
Dans ce combat là pour le nouveau monde, et dans la perspective des élections européennes de juin 2019, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a tenté de mobiliser les troupes progressistes. Invité hier du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos, il n’a pas évoqué le positionnement immigrationniste du lider maximo de La France Insoumise mais fait part de sa «peur que Jean-Luc Mélenchon, qui se dit internationaliste, soit au fond un nationaliste de première catégorie »; celui-ci ne prendrait pas la mesure du danger de la montée des exigences nationales et identitaires qui menacent l’Europe bruxelloise.
«Vous avez, en Europe, a-t-il dit, des forces politiques qui veulent mettre un terme à l’aventure européenne (sic) , à ce que nous avons toujours connu, qui fait que j’ai grandi dans un ensemble géographique de paix et de croissance, évidement avec des difficultés, et confronté aujourd’hui à des défis majeurs auxquels elle n’a pas su répondre. » Ces défis majeurs les nationaux les connaissent, y apportent un diagnostic et des solutions. Nous avons la volonté de les surmonter pour le bien de la France, la survie de notre civilisation commune et de l’Europe des patries libres. Oui, nous sommes le peuple et la chute du mur euromondialiste est inéluctable!