En réalité constate Bruno Gollnisch, notre camarade Salvini a tout simplement exposé une vision du devenir de son pays et de notre continent largement partagée par les Européens, il est vrai à l’opposé de celle de M. Asselborn qui expliquait alors que l’Europe avait besoin de plus d’immigration pour pallier à sa faiblesse démographique. « J’ai une perspective complètement différente » a répondu le ministre de l’Intérieur italien. « Je pense être au gouvernement, payé par mes concitoyens, pour aider nos jeunes à recommencer à faire des enfants (…) et non pour extirper le meilleur de la jeunesse africaine.En Italie, nous ressentons l’exigence d’aider nos enfants à faire d’autres enfants. Et pas à avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous ne faisons plus. » C’est cela que les incultes, les terroristes intellectuels, les idéologues mondialistes conspuent sous le terme de racisme. Certes, Jean Asselborn tonnait déjà en septembre 2016 contre « ceux qui, comme la Hongrie, bâtissent des clôtures contre des réfugiés de guerre, qui violent la liberté de la presse ou l’indépendance de la justice, (lesquels) devraient être temporairement, voire même définitivement, exclus de l’UE..».
Sans surprise également, l’article d’euractiv rapporte les propos entendus « dans l’entourage d’Emmanuel Macron » qui assène sans crainte du ridicule que « Matteo Salvini fait preuve de déni de réalité en affirmant comme il l’a fait récemment qu’il vaut mieux que les migrants n’arrivent pas en Europe. La réalité, c’est que les migrants arrivent, donc il faut gérer le sujet. » Et bien parlons-en! car si les migrants arrivent c’est bien justement parce que le sujet n’est pas géré correctement, que les pompes aspirantes de cette immigration-là ne sont pas démantelées; ce que la Ligue, le gouvernement hongrois, le RN en France proposent en formulant un certain nombre de mesures concrètes, pratiques, rapidement réalisables.
Marine le disait dans son discours de Fréjus dimanche, « Jamais dans l’histoire des hommes, nous n’avons vu de société qui organise ainsi une submersion irréversible et d’une ampleur non-maîtrisable qui, à terme, fera disparaître, par dilution ou substitution, sa culture et son mode de vie. » Mais en France comme ailleurs au sein de la prison bruxelloise, ce sont les lanceurs d’alerte, les vigies, qui sont poursuivis, pourchassés, persécutés, tapés au portefeuille. Hier, c’est Jean-Marie Le Pen qui était mis en examen pour diffamation publique à caractère raciste suite à une plainte déposée par l’officine SOS racisme. Il est reproché au Menhir d’ avoir déclaré sur l’antenne de RTL en 2009 que « 90 % des faits divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d’origine immigrée.» Son avocat Me Frédéric Joachim, a constaté que la France «va de plus en plus vers une dictature de la pensée unique. On peut s’inquiéter pour le pluralisme. C’est étonnant que depuis neuf ans la justice n’ait rien de plus urgent que de poursuivre les propos de Jean-Marie Le Pen ».
Une procédure rendue possible par la levée en juin 2017 de l’immunité de l’ex président du FN par le parlement européen suite à à la demande de la « justice » française. Il faut dire que tout refus de penser dans les clous, de débiter le catéchisme obligatoire progressiste sur les joies ineffables du vivre-ensemble condamne les dissidents , les réfractaires, les hommes libres à se voir cataloguer dans le camp des nostalgiques des années brunes.
Le site sputnik s’en faisait l’écho, le Président grec Prokopis Pavlopoulos, membre du parti «conservateur »Nouvelle Démocratie, affilié au parlement européen au Parti Populaire Européen (PPE), a hurlé lui aussi au loup la semaine dernière à Riga (Lettonie) lors du sommet du groupe Arraiolos qui rassemble les présidents de pays de l’UE qui ne représentent pas leurs Etats au sein du Conseil européen. Dans un style que ne renierait pas BHL, les éditorialistes de L’Humanité ou le porte-plume de M Macron, M. Pavlopoulos a scandé que «toutes ces formes de populisme et de néonazisme cachées derrière le prétendu patriotisme ne visent qu’à faire renaître des cauchemars passés qui ont détruit l’Europe et presque l’ensemble du monde. C’est pourquoi nous devons lutter pour que ces forces ne gagnent pas et que la construction européenne soit achevée. »
Une bouillie verbale qui a dû ravir son compatriote d’extrême gauche, Dimitris Papadimoulis, un des vice-président du parlement européen , qui siège au sein du groupe GUE/NGL, lequel se signala notamment lorsqu’il présida les débats organisés pour la levée de l’immunité de Marine Le Pen. Marine avait été visée par la police de la pensée pour avoir eu l’audace de diffuser des images des atrocités commises par les racailles de l‘Etat islamique (EI) afin de protester contre ceux qui, comme Jean-Jacques Bourdin, Mourad Boudjellal, Patrick Bruel, Renaud Dély, Gilles Kepel ou Emmanuel Macron, avaient dressé un «parallèle ignoble » entre l’EI et le FN .
Le 10 septembre rapportait euractiv , M Papadimoulis exhortait lui aussi à l’union sacrée contre les défenseurs des identités, des libertés, des souverainetés nationales: «Tous les démocrates européens (sic) devraient se réveiller, comme à Chemnitz avec l’antiracisme, et chercher la convergence sur des objectifs à la fois politiques et sociaux. » « En termes de démocratie, les alliances doivent s’élargir, non seulement avec Emmanuel Macron, mais aussi avec les démocrates néolibéraux et les modérés du Parti populaire européen. » « Au niveau européen, Emmanuel Macron pourrait faire partie d’un effort de convergence plus large pour former une majorité capable de promouvoir certaines idées d’approfondissement démocratique de l’unification européenne (…) L’Europe a vécu le drame fasciste et nazi il y a presque 80 ans (…) l’Histoire se répète, ne soyons pas aveugles.»
L’Histoire se répète en effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets, et elle est impitoyable pour les peuples et les nations qui renoncent à se défendre, perdent leur armature intellectuelle et morale, renoncent à leur génie propre, confient à d’autres la maîtrise de leur destin. La première guerre mondiale et encore plus la seconde ont fait comprendre la nécessité d’établir une entente, des coopérations, des échanges, des dialogues réguliers entre nations européennes pour garantir la paix sur notre continent. Mais certainement pas de laisser nos nations dépérir pour obéir aux injonctions d’idéologues qui combattent l’essence même de ce qu’est la civilisation européenne.
En 1916, à Verdun, la terrible guerre civile européenne atteignait les sommets de l’horreur. Un siècle plus tard le taux de naissance des populations originaires du continent africain en Île-de-France dépassait les 72%, conséquence directe d’une politique mondialiste d’effacement du peuple français. Est-ce pour en arriver là que nos poilus ont fait le sacrifice de leur vie? D’un génocide l’autre? les Français, les Européens refusent leur mort programmée, leur disparition plus ou moins douce par substitution. Alors oui, n’en déplaisent aux pleureuses progressistes, aux totalitaristes sournois, cette question VITALE sera bien au cœur des élections européennes de mai prochain. Ce sera eux ou nous.