Asia Bibi a finalement été relaxée la semaine dernière et vit actuellement avec sa famille dans un lieu tenu secret car elle a été condamnée à mort par une fatwah des islamistes. Un appel à l’assassinat qui vise aussi son avocat, lequel a été contraint de fuir le Pakistan, le Pays des purs… Plusieurs personnalités qui avaient soutenu Asia Bibi sont également menacées par les fanatiques musulmans: le gouverneur du Pendjab qui avait pris fait et cause pour Asia Bibi a ainsi été tué par le garde du coprs chargé de le protéger. L’émotion devant cet exemple d’hystérie antichrétienne est aussi exploitée par certains. C’est ce que rapportait un article de RT qui pointait la duplicité de la dénommée Ariel Ricker, directrice de l‘ONG Advocates Abroad (Avocats sans frontières), qui raconte qu’elle apprend aux immigrés clandestins («migrants») à jouer les chrétiens persécutés pour tromper les autorités…Or, ont expliqué les médias britanniques, information relayée en France, la peur des violences des barbus est précisément la cause du refus par le gouvernement de Theresa May d’accueillir en Angleterre Asia et sa famille, du fait de la forte diaspora islamiste originaire du Pakistan, du sous-continent indien, installée au Royaume-Uni.
Cette information est plus éclairante qu’un long discours sur l’état de dhimmitude des élites libérales en Europe et la réalité de la colonisation démographique du vieux continent. De Fous d’Allah, il était encore question hier ave la délégation menée par Edouard Philippe qui s’est rendue sur les différents lieux où se sont produits les sanglants attentats revendiqués par l’Etat Islamiste le 13 novembre 2015 (130 morts, pluis de 400 blessés, souvent très grièvement). Une itinérance mémorielle qui a été utilisée par le gouvernement et ses relais pour expliquer que le danger peut aussi surgir de l’extrême-droite. En attesterait l’arrestation préventive de radicalisés de cette mouvance, de quelques pieds nickelés depuis le début de l’année.
Soucieux de polir son image et de rentrer dans le rang (?) après l’épisode d’un Mélenchon factieux bousculant policiers et magistrats, LFI a apporté sa pierre à l’édifice dans le lutte contre la Bête. Rendez-vous compte, des députés LFI auraient reçu des menaces dans leur courrier et Eric Coquerel s’est même fait entarter comme un vulgaire BHL par un militant de l’AF pour avoir exigé, comme le Medef, la régularisation et l’accueil des immigrés clandestins. En conséquence de quoi LFI a pris la tête d’une commisison d’enquête parlementaire sur les groupuscules d’extrême-droite qui menaceraient la république. Tout cela est assez risible au regard des vrais périls qui pésent sur notre pays, le devenir de notre nation et de notre peuple. Mais dans l’art de la diversion, le système peut souvent compter sur cette alliée de revers, la bonne vieille extreme gauche forcément républicaine elle…
Tout cela participe, comme nous l’avions prédit, du message subiminal assez grossier adressé au bon peuple à quelques mois des élections. Une lancinante musique de fond visant à assimiler le RN à la violence et sa défense de l’identité française au mal absolu, puisque le principal mouvement d’opposition se voit lui aussi affublé de l’épithète d’extrême droite par les commentateurs.
Extrême droite dont l’ombre maléfique planerait comme de juste sur le mouvement dit des des gilets jaunes – né en dehors des partis politiques mais qui a désormais le soutien au moins tacite, du PS, de LR, de LFI. Une brusque éruption qui n’est pas rassurante pour nos élites qui voit dans cette manifestation du ras-le-bol de la France périphérique. « Un mouvement de beaufs poujadistes et largement d’extrême droite » comme le résume sur tweeter le correspondant de Libération à Bruxelles et spécialiste des questions européennes Jean Quatremer, que l’on a connu tout de même plus finaud…
Certes, il est exact de dire que les thémes qui sont mis en avant par les citoyens engagés dans ce mouvement spontané – dénonciation du racket des automobilistes et plus largement du fiscalisme confiscatoire – ont déjà été énoncés et labourés de longue date par le FN et maintenant le RN. Pour autant, Marine Le Pen le disait hier au micro de France Inter, elle ne participera pas aux manifestations prévues le 17 novembre, pour ne pas donner le sentiment d’une récupération politique, bien qu’elle les soutienne, estimant en outre « que la place d’un chef de parti n’est pas au sein des manifestations.»
La présidente du RN a rappelé au passage le rôle trouble des syndicats -CGT, FO, CFDT- qui ont déclaré que ce mouvement des gilets jaunes était infréquentable. « La CFDT comprend l’exaspération d’un certain nombre de salariés qui pour se rendre au travail ont un coût supplémentaire, mais elle ne soutient pas ces blocages qui sont récupérés politiquement par l’extrême droite », disait le patron de cette centrale Laurent Berger, lundi, sur franceinfo. Même son de cloche d’une CGT en plein déclin et de FO, en crise depuis la démission de Pascal Pavageau suite au scandale du fichage de certains responsables de ce syndicat. Pour ne rien arranger à son image, le train de vie somptuaire,très peu France d’en bas, de ses dirigeants vient d’être épinglé par de nombreux médias.
Les syndicats a estimé Marine, se sont «totalement décrédibilisés dans cette affaire (des gilets jaunes). » « Ceci démontre de quel côté de la rive ils sont. Ils sont du côté des élites, du système, ces syndicats qui sont main dans la main avec tous les gouvernement successifs depuis des décennies. »
Dans Le Figaro, Dominique de Montvalon posait LA bonne question: «pourquoi les syndicats n’ont-ils pas pris eux-mêmes la tête de ce mouvement, en canalisant la colère populaire? Trois réponses: parce que leur image chez les Français est aujourd’hui terriblement affaiblie ; parce que leur poids réel dans la société n’est plus, et loin s’en faut, ce qu’il était il y a encore 15 ou 20 ans. Enfin parce qu’ils sont, eux aussi, déconnectés de beaucoup de préoccupations concrètes des Français, surtout celles des habitants – chômeurs ou pas – de la France dite périphérique. Ils sont un peu abasourdis et croisent les doigts en espérant un flop le 17 novembre. » Et bien nous nous pensons avec Bruno Gollnisch que nos compatriotes ont raison de résister! La parole doit être donnée au pays réel, qui a le droit de la prendre même (surtout) quand on ne lui la donne pas, même quand cela dérange les représentants du pays légal. Tout ce qui contribue à ébranler, pacifiquement mais résolument, ce Systéme antidémocratique qui a peur du peuple, qui entraîne la France vers l’abîme, va dans le bon sens.