L’avocat d’extrême-gauche Juan Branco soulignait dans l’entretien qu’il a accordé récemment à L’Incorrect que pour arriver au pouvoir « Emmanuel Macron « s’est contenté de piller les anciens réseaux DSK » et de s’appuyer « sur d’autres réseaux : les réseaux Jouyet, les réseaux Descoings, une partie des réseaux Moscovici, le tout avec l’appui de Bernard Arnault et de son gendre Xavier Niel, et quelques autres affidés. » Chez Macron notait-il, « l’idéologie est subordonnée à une logique d’intérêts, en un système économique plus général qui, dans les grandes lignes, en faisant de l’intégration à la mondialisation libérale son seul credo nous a de fait amenés à fonctionner comme une sorte de néo-colonie américaine… »
Néo-colonie américaine qui est aussi une des définitions données à cette union européenne dont le puritanisme quaker-hygiéniste extrémiste de certains de ses cadres bruxellois laisse pantois. Euractiv rapportait ainsi cette réflexion du commissaire européen à la santé, Vytenis Andriukaitis qui, lors d’un récent discours prononcé Athènes, « a montré une photo du vice-premier ministre grec de la santé, Pavlos Polakis, en train de fumer dans un lieu public. C’est déplorable , a commenté Anriukaitis, arguant que le parlement grec devait traiter ce problème de toute urgence. Ce n’est pas une question de volonté propre : fumer dans un lieu public est une atteinte aux droits de l’Homme», a conclu le commissaire à la santé…».
Tout le monde sera d’accord, pour dire que fumer est une sale habitude dont la nocivité n’est plus à démontrer et qu’il faut préserver autant que faire se peut la jeunesse de cette addiction. Mais qualifier le fait de fumer sur la voie publique d’atteinte aux droits de l’homme est quand même assez délirant…pour peu que les mots aient encore un sens. Dans ces conditions, on peut presque comprendre les réactions hystériques de la caste européiste quand un chef de gouvernement attaque frontalement le tabou des tabous, à savoir l’idéologie immigrationniste. A l’heure ou la Hongrie de Viktor Orban vient de lancer une grande politique de soutien à la natalité, il est notamment prévu le « zéro impôt » pour les familles nombreuses hongroises, ce même site relayait une dépêche de l’Afp consacré au lancement de la campagne européenne du Premier ministre hongrois.
A l’occasion de son discours annuel le 11 février « sur l’état de la nation », M. Orban est-il rapporté, s’est inquiété « de la baisse continuelle de la part de chrétiens » en Europe et du « remodelage des pays autrefois chrétiens. » Il entend placer le scrutin européen du 26 mai sous le signe de la défense des « nations chrétiennes », menacées par une « immigration (qui) conduit à une augmentation de la criminalité, en particulier contre les femmes, et laisse entrer le virus du terrorisme ».
Il a donc invité toutes les bonnes volontés à se joindre à « la bataille finale (…) » pour s’opposer à « Bruxelles », « la nouvelle citadelle de l’Internationale » et à son « outil (qui) est l’immigration ». « Il y a trente ans, nous pensions que nous avions jeté aux ordures pour de bon la pensée communiste qui avait déclaré la fin des nations, il semble que nous avions tort. De nouveau, (les euromondialistes, NDLR) proclament un monde sans nations, ils veulent des sociétés ouvertes et ils sont là de nouveau, ceux qui veulent balayer nos traditions et inonder nos pays de cultures étrangères ».
« L’Europe a de nouveau atteint le point où nous devons défendre notre identité hongroise, notre héritage chrétien » disait encore Viktor Orbán. Héritage, relève Bruno Gollnisch, beaucoup plus menacé en France qu’en Hongrie dans l’état actuel des choses, dans une nation française de plus en plus étrangère à elle-même, dont tous les murs porteurs sont attaqués et pas seulement par le tsunami migratoire. Tetyana Popova–Bonnal au détour d’un très bon article sur le phénomène Michel Houellebecq publié sur voxnr , citait à bon escient le grand Louis de Bonald qui écrivait que « L’homme civilisé ne voit la patrie que dans les lois qui régissent la société, dans l’ordre qui y règne, dans les pouvoirs qui la gouvernent, dans la religion qu’on y professe, et pour lui son pays peut n’être pas toujours sa patrie. »
L‘ensauvagement de notre pays, symptôme parmi d’autres, se traduit aussi par les profanations de nos lieux de culte, le plus souvent par des tarés satanistes et autres esprits faibles qui sont généralement pour le coup bien de chez nous. Constat auquel se livre le Salon beige qui relevait hier – comme l’a fait L’observatoire de la christianophobie– qu’« il est tout à fait normal de condamner les tags et actes antisémites, (mais) il est scandaleux de constater une fois de plus le deux poids, deux mesures des médias qui occultent les profanations d’églises qui se multiplient également. L’Église catholique fait face en France à une vague d’actes malveillants. Pas moins de neuf églises ont été visées entre le 28 janvier et le 10 février. Sur cette seule période, quatre ont subi des actes de profanation, cinq des actes de vandalisme». Selon les chiffres 2017 du ministère de l’Intérieur, l’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte: 878 sur les 978 actes recensés. Soit une moyenne de deux par jour.L’Église préfère toutefois s’en tenir à une relative discrétion sur ce sujet. On veut éviter les effets de surenchère, explique un conseiller d’évêque.». Et bien nous qui luttons contre la surenchère antinationale, nous voulons résolument que nos compatriotes se reconnaissent encore demain dans la patrie de leurs ancêtres . Mais à l’évidence , c’est beaucoup trop demander pour nos élites mondialisées.