Prisonnier de ses vieilles recettes et de ses vieux dogmes, le gouvernement qui crie aujourd’hui au scandale, à l’indignité de Ford, savait parfaitement à quoi s’en tenir, l’affaire était pliée. En décembre dernier déjà, nous rapportions les propos de M. Le Maire qui se disait « trahi » par la décision de Ford, alors qu’il s’était «personnellement engagé pour sauver le site. » Trahi comme l’ont été aussi tout récemment par Bruno Le Maire les 240 salariés de l’imprimerie Arjowiggins de Jouy-sur-Morin. L’antenne de la CGT de Blanquefort a regretté dans un communiqué que « L’État semble en mal d’imagination ou sans volonté réelle de se confronter à la multinationale Ford ou sans moyen réel. » Mais la CGT porte sa part de responsabilité dans cette situation, elle qui n’hésite pas à chaque élection décisive à appeler à faire barrage aux nationaux pour faire élire les partisans européistes de la mondialisation inéluctable et obligatoire.
Dans ce contexte de crise économique, affirme Bruno Gollnisch, il est loisible de s’interroger également sur ce qui pousse ce gouvernement à ne pas faire des économies là où il serait très opportun et facile d’en faire, à savoir sur le coût de l’immigration. Ce sont des dizaines de milliards d’euros qui sont ponctionnés chaque année dans les poches des contribuables français. Une situation bien évidemment parfaitement connue et mesurée par la caste technocratique au pouvoir. Elle préfère mettre en avant sa lutte (?) contre l’évasion fiscale, mais ment ou élude sur le sujet tabou de l’immigration-invasion, tant il semble admis que le grand remplacement est un fait acquis; parce que c’est notre projet comme disait l’autre…
La classe politique minaude, finasse ou détourne le regard sur cette question, ou fait diversion comme Jean-Luc Mélenchon. Dans un tweet publié la semaine dernière, le dirigeant de LFI s’indignait de ce que 54 Français nonagénaires, centenaires (ou leurs ayants droit?) engagés dans des services administratifs ou dans l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale sur le front de l’Est contre le stalinisme, «toucheraient des indemnités du gouvernement Merkel pour services rendus à l’occupant nazi. Je contacte tous les présidents des groupes parlementaires pour faire interdire cela et exiger la restitution des sommes et leur versement à la Fondation Charles de Gaulle. » Pour autant, l’Allemagne ne pensionne pas les anciens SS ou les personnes convaincues de crimes de guerre précise Libération qui ajoute que « depuis 2008, les Länder allemands peuvent choisir de suspendre le versement de ces retraites. Mais très peu y ont mis fin. En 2015 déjà, Angela Merkel avait reconnu que l’Allemagne versait plus de 100 000 euros par an à 41 vétérans espagnols (de la division Azul engagée sur le front de l’Est, NDLR) ayant combattu auprès des Nazis, ainsi qu’à huit veuves et un orphelin. » Dans l’autre sens, Jean-Marie Le Pen s’était lui étonné de la décision symbolique de Jacques Chirac, alors président de la République, «d’attribuer des décorations françaises aux soldats staliniens » qui se sont battus pendant la guerre d’Espagne (1936-1939) dans les Brigades internationales, dont de nombreuses recrues se sont livrées elles aussi à des exactions.
Tout cela pourrait paraître au mieux anecdotique, si nos compatriotes n’avaient pas des préoccupations autrement plus actuelles et pressantes dans leur vie quotidienne. Soumettons alors à M. Mélenchon une autre occasion d’indignation, à commencer, pourquoi pas, par ce que nous évoquions en janvier et que rappelait le magistrat Charles Prat, qui, officia au sein de la délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF). Celui-ci estime à 1,8 million le nombre de faux numéros de sécurité sociale, à 80% d’origine algérienne, marocaine, congolaise, et malienne, pouer un préjudice total pour la France de 20 milliards d’euros (de 14 milliards selon la sénatrice centriste Nathalie Goulet). Voilà une escroquerie massive qui impacte directement le peuple des cotisants français.
Un sujet qui aurait mérité un tweet d’un opposant au Système, défenseur du peuple, d’un républicain respectueux des institutions et des acquis du Conseil National de la Résistance. Mais apparemment il s’agit de ne pas stigmatiser, de ne pas se fâcher avec les électeurs des banlieues plurielles. Bref de ne pas désesperer les quartiers nord de Marseille et la Seine-Saint-Denis dont certains gamins bien éduqués disent que «Marine Le Pen elle est méchante parce qu’elle est chrétienne.» Pas de quoi s’affoler, non?