Communiqué de Bruno Gollnisch
Ancien député, ancien président de groupe au Conseil régional Rhône Alpe
et conseiller municipal de Lyon.
Ayant représenté Lyon comme conseiller municipal, conseiller régional et parlementaire pendant plus de 30 ans, je constate les résultats amers de l’incurie, de l’aveuglement, et des partis pris idéologiques, qui ont conduit à la situation actuelle.
Il ne me surprend guère que, parmi les commentaires des graves incidents de la Guillotière, très peu posent la question : « Comment en est-on arrivé là ? »
Quand j’évoquais la progression de l’insécurité, liée au laxisme général, et pour partie à l’immigration incontrôlée, tous, à droite comme à gauche, y compris M. Gérard Collomb et ses amis, m’accusaient d’exciter des craintes sans aucun fondement.
Le résultat est là. Les Lyonnais, qui se croyaient à l’abri de ce qui se passait à Vaulx-en-Velin ou à Vénissieux subissent de plus en plus la progression de l’insécurité, et pas seulement à la Guillotière ou à la Duchère.
Un seul exemple : en 1986, quand le député-maire socialiste de Villeurbanne, agglomération contiguë, réclamait comme maire au gouvernement, à cor et à cri, l’expulsion de délinquants étrangers multirécidivistes, le même, député, votait contre les textes qui eussent permis cette expulsion.
Les renforts d’effectifs sont utiles ; ils resteront vains si les infractions ne sont pas poursuivies, et suivies de condamnations effectives, si les délinquants étrangers ne sont pas vraiment expulsés, les trafics de drogue démantelés, l’autorité rétablie, l’immigration maîtrisée.