Face à la montée du NON, les euromondialistes nous font le chantage suivant : si le NON l’emporte, les fleuves se tariront, les récoltes se dessècheront sur pied, le choléra frappera des familles entières etc. Tous ceux qui disposent d’un esprit clair et libre savent que le succès du NON ne sera, en aucun cas, la fin du monde… bien au contraire.
La victoire du NON nous garantirait la conservation de l’intangibilité de nos frontières, de l’arbitrage des différends, et de la concertation entre les délégués des peuples d’Europe, ministres, ou parlementaires.
De plus, elle empêcherait le train fou qu’est aujourd’hui devenue l’Union européenne d’aller dans le précipice et elle bloquerait ou ralentirait gravement le processus d’adhésion de la Turquie.
Les atouts de la France
Un NON majoritaire au soir du 29 mai nous permettrait de faire jouer nos atouts au service de nos légitimes intérêts et d’un véritable renouveau. Nos atouts sont nombreux :
- les ressources du territoire le plus vaste, le plus diversifié et le plus hospitalier de l’Europe occidentale,
- les ressources d’un domaine maritime qui, en vertu de la Convention de l’ONU de Montego Bay sur le droit de la mer est le troisième du monde,
- une influence culturelle qui ne demande qu’à vivre,un savoir-faire exceptionnel d’ingénieurs et d’artisans, capables de construire les meilleurs avions, les meilleurs trains, d’excellentes voitures et tant d’autres choses encore,
- un art de vivre que le monde entier nous envie et qui ne s’altère que par la progression de l’égoïsme social et de l’insécurité.
Malgré tout cela, on veut nous faire peur en nous disant que la claque fantastique que constituerait le vote NON contre l’Établissement politique ouvrirait une crise de régime… Mais quand le régime est pourri, corrompu, truqueur, décadent et totalitaire, la crise de régime est salutaire !
Nous ne sommes pas chargés de la survie du système, nous sommes chargés de la survie de la France. Alors, si le 29 mai la France dit NON, elle aura manifesté, comme un malade qui sort du coma, son premier réflexe : celui de l’instinct de conservation, celui d’un peuple qui ne veut pas mourir et qui trouve en lui la foi, la force et l’instinct de rester libre.