L’instauration de la priorité (préférence) nationale aurait permis de juguler le malaise des Français issus de l’immigration car on a vidé la nationalité française de son contenu a observé Marine Le Pen, alors que depuis des années l’on a préparé le terrain à la disparition des nations au profit de l’Europe fédérale en diabolisant les défenseurs de l’identité nationale » ; identité appréhendée comme « un obstacle à la construction de l’Europe fédérale ». Pareillement, « nous sommes passés au concept pervers d’intégration, qui est la sœur jumelle du communautarisme », on a encouragé les immigrés à conserver leur langue, leurs coutumes, au lieu de s’assimiler. « L’assimilation est incontestablement une violence, mais c’est parce que c’est une violence que c’était un gage donné à la communauté nationale ». Que le souvenir du pays d’origine soit cultivé au sein de la famille « cela est normal » mais ce n’est pas à l’Education nationale de le faire laquelle n’arrive même plus à enseigner correctement le Français aux enfants. Le problème c’est que toute personne qui est sur le territoire français à vocation à devenir français et cela c’est un appel à l’immigration » a-t-elle jugé.