À l’occasion d’une conférence de presse organisée au siège de la fédération du Rhône, Bruno Gollnisch, Vice-Président exécutif du Front National, a annoncé qu’il serait candidat, «en principe», à la présidence du Front National, à l’occasion du prochain congrès prévu pour 2010.
Le Président Jean-Marie Le Pen a annoncé en novembre dernier, à l’issue du Congrès de Bordeaux qui a vu la reconduction de son mandat pour trois ans, qu’il s’agissait sans doute du dernier. «Les mots voulant dire ce qu’ils sont, cela signifie que la question de son renouvellement sera posée au prochain congrès», a indiqué Bruno Gollnisch.
«Au dernier congrès, je suis arrivé en tête du vote direct des militants pour la troisième fois consécutive (au comité central du FN), alors que l’on disait que la réforme du mode de scrutin était dirigée contre moi».
Il ne sera sûrement pas seul en lice. «Je ne fais pas de pronostic, il pourrait même y avoir d’autres candidats que Marine Le Pen et moi-même. C’est le congrès qui décidera et je pense que cette compétition sera loyale», a-t-il déclaré.
Le député européen et conseiller régional Rhône-Alpes, également chargé des relations internationales du Front (qui était il y a quelques mois encore le Président du Groupe Identités-Traditions-Souveraineté au Parlement européen – groupe dissout depuis par l’administration bruxelloise- ) va publier à la rentrée un «manifeste», regroupant ses réflexions sur «la droite nationale, le courant national et la façon dont il peut encore dire son mot».