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Pas très inspirée, l’UMP déteste Barrès !

Si Amed Bellal, membre du Conseil régional du culte musulman de Lorraine, présent lundi lors du débat controversé du secrétaire d’Etat à la famille, a assuré que cette dernière n’a « absolument pas stigmatisé la religion musulmane », la pression est apparemment trop forte sur les épaules de Mme Morano, alors que l’Union des Etudiants juifs de France (UEJF) s’est également officiellement « alarmée » des propos tenus, affirmant qu’il est « intolérable que le débat sur l’identité nationale soit prétexte à la libération des préjugés dans l’arène politique ».

D’autant que l’extrême gauche a souligné que cette réunion présidée par Mme Moranao avait lieu dans la ville natale de l’écrivain « nationaliste et antidreyfusard Maurice Barrès », horresco referens qui n’a pas échappé à l’Express.fr.

Toujours soucieuse de ne pas enfreindre le politiquement correct, le secrétaire d’Etat à la famille s’est empressé de préciser qu’il ne s’agissait « pas de réhabiliter Maurice Barrès » –parlementaire patriote pourtant parfaitement républicain, honorable et exemplaire, homme de lettre apprécié de Léon Blum et plus assidu sur les bancs de l’assemblée nationale que Mme Dati sur ceux du parlement européen…

Invitée de RMC mardi matin, Mme Morano ne s’est pas contentée de faire amende honorable sur ses propos, elle a aussi avoué : « nous avons tous échoué, Gauche comme Droite, avec les immigrés, nous les avons ghettoïsés … ».

La vraie question à se poser est pourquoi dans nos banlieues la pauvreté, l’insécurité, la violence ne cessent d’augmenter, pourquoi les familles françaises et européennes partent et sont remplacées par d’autres d’origines africaine, asiatique ou maghrébine ?

Tout d’abord et surtout parce que la droite mondialiste à laquelle appartient Mme Morano poursuit assidument une politique d’immigration de peuplement, avec l’arrivée de 500 000 immigrés supplémentaires sur notre sol depuis l’arrivée de Sarkozy à l’Elysée – 200 000 par an selon chiffres officiels du ministère de l’Intérieur. Une évidence que Mme Morano ne veut apparemment pas voir mais qui n’est pourtant pas très compliquée à comprendre…

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