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La France a besoin de bébés français, l’Europe de bébés européens !

allegorie de la france bisFidèle aux positions défendues par le FN, désireux de mettre en place de réelles alternatives à l’IVG par une politique d’accueil de la vie, Bruno Gollnisch a apporté son soutien à la « Marche pour la vie », à l’instar de 25 évêques. La France et plus généralement l’Europe subissent de plein fouet les conséquences désastreuses de ce déclin démographique. Le livre de Pierre Chaunu, La peste blanche, traitant de ce problème et publié en 1976 n’a hélas rien perdu de son actualité. Un déclin qui découle directement des politiques mortifères des pouvoirs en place, en France comme au sein de l’Europe de Bruxelles.

Il ya quatre ans, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, rendant compte d’un rapport préparé conjointement par la Commission européenne et le comité de politique économique, déclarait que « sans réformes profondes des systèmes de retraite, le vieillissement de la population européenne entraînera une réduction de moitié des taux de croissance de l’UE d’ici à 2030″ . Il précisait que  » le taux moyen de croissance annuel du PIB de l’UE passera de 2,4 % l’an au cours de la période 2004-2010, à 1,9 % pour 2011-2030. Pour tomber à seulement 1,2 % entre 2031 et 2050… « .

Mais point question de créer les conditions d’une vigoureuse politique nataliste à l’échelle du continent, une idée repoussée avec horreur par les euromondialistes. Ainsi, si en 2007 l’Union européenne a enregistré 920 089 naissances de moins par rapport à 1982, les  » bruxellois » tablent sur la poursuite de l’immigration de peuplement pour enrayer le déclin démographique et atténuer les effets sociaux et économiques du vieillissement de la population européenne.

Pour ce qui est de notre pays, il s’agit de rappeler que la loi Veil sur l’avortement de 1975 entendait éviter les avortements clandestins et en faire baisser le nombre. Or, C’est tout l’inverse qui s’est passé: d’un maximum de 60000 avortements estimés avant cette loi, la France est passée en quelques années à 180000 puis à un plateau à plus de 200000 par an – un avortement pour moins de 4 naissances. 200 000, c’est le chiffre des cartes de séjour délivrées l’année dernière par le gouvernement UMP aux immigrés non européens…

Une situation qui légitime d’autant la politique prônée par le FN et les mouvements nationaux européens qui lui sont proches, dans la lignée de ce qu’a su entreprendre un pays comme la Croatie, qui grâce à la mise en place d’une politique familiale ambitieuse et financée, de programmes éducatifs, a réussi à faire chuter le nombre d’IVG de 82% depuis 1992. Sans interdire pour autant le recours à l’avortement, puisque la législation croate est dans ce domaine, avec la France notamment, l’une des plus libérales du monde…

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