Si la très grande majorité des économistes sont convaincus que la hausse de l’imposition est inéluctable, malgré les dénégations du gouvernement, Christian Lambert dans le dernier numéro des 4 vérités hebdo souligne qu’il serait pourtant urgent de s’attaquer aux racines du mal, soit une gabegie généralisée et plus largement aux tares d’un système qui sont de la responsabilité directe de la classe politicienne.
« Près de la moitié des prélèvements obligatoires en France note-t-il, est redistribuée à des habitants de ce pays qui, souvent d’origine étrangère, vivent aux crochets de ceux qui travaillent et c’est à eux, les travailleurs épargnants, les entrepreneurs durs à la peine (…) que l’Etat enlève la moitié de ce qu’ils gagnent par an. Tout le monde le sait bien ». Il souligne pareillement que « l’immigration et la délinquance (50 000 véhicules incendiés sur la voie publique chaque année), c’est 115 milliards par an. Les subventions aux associations amies par l’Etat et les collectivités locales, c’est plusieurs milliards d’euros par an (…). Les fraudes à la sécurité sociale, c’est 800 millions d’euros par an, chiffre officiel sans doute minoré ».
« En 2008 rapporte Christian Lambert à titre d’exemple, 600 000 euros ont été détournés de la CPAM de Paris, via l’aide médicale de l’Etat, les bénéficiaires étant des diplomates mauritaniens et sénégalais jouissant de l’immunité diplomatique. Que l’on ne s’étonne pas que la dette sociale s’élève à 85 milliards d’euros dans un pays dit développé où une femme parvient à déclarer 17 fois la naissance de quintuplés sans qu’on s’en aperçoive ! Coût : 200 000 euros ».
Il évoque pareillement « l’aide au développement, en priorité en faveur de la Françafrique » qui est en fait trop souvent « l’aide au développement de la corruption ». « Il faudrait y mettre fin immédiatement estime-t-il, et utiliser ces fonds au profit de notre tiers-monde français en France où 8 millions de personnes survivent au-dessous du seuil de pauvreté dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs et 3 millions d’illettrés (…) ».
« Tout ces errements ont finalement abouti à un bilan désastreux. Si la France était gouvernée avec sérieux, compétence et honnêteté, des dizaines de milliards pourraient être épargnés chaque année, c’est-à-dire que l’on finirait par supprimer les déficits et que l’on pourrait penser sérieusement à rembourser la dette »… Difficile de donner tort à M. Lambert, même s’il est tout aussi évident que les mesures de bon sens et les pistes qu’il esquisse ici pour remettre la France sur les rails ne sauraient être prises par les partis qui se partagent le pouvoir (le gâteau) depuis des décennies.