Bruno Gollnisch a réagi hier dans un communiqué aux violences engendrées par les casseurs dans de nombreuses villes françaises en marge des manifestations et notamment à Lyon –voir le communiqué publié sur notre site. Lors d’un point presse ce matin, le ministre de l’Intérieur a assuré que les forces de l’ordre ne laisseraient « pas les voyous impunis ». Brice Hortefeux a annoncé que « 1 423 casseurs avaient été interpellés en une semaine » lors des manifestations lycéennes.
Les mâles déclarations sécuritaires de M. Hortefeux se heurtent à la réalité, celle de la capacité pleine et entière de ce gouvernement à assurer la sécurité de nos concitoyens et le respect de l’ordre public.
La déclinaison lyonnaise du quotidien Libération s‘en faisait l’écho aujourd’hui le directeur de la sécurité publique du Rhône a demandé « l’autorisation spéciale à sa hiérarchie pour appeler en renfort le GIGN. Nous avions à faire face à des mouvements de violences atypiques qui s’apparentent à une situation de guérilla urbaine, explique-t-il. Ce mercredi, en plus des 500 policiers et gendarmes présents mardi, le préfet, qui redoute de nouveaux épisodes de violence, a annoncé que 250 hommes supplémentaires d’unités mobiles seraient mobilisés ».
Au vu du déploiement nécessaire à Lyon pour stopper « l’incendie » et de la réduction continue des effectifs de policiers et de gendarmes, une généralisation des émeutes, comme il y a cinq ans dans les banlieues, rendrait la situation extrêmement délicate…
Notons qu’une nouvelle fois, les forces de l’ordre sont dans le collimateur des bien-pensants : qu’elles agissent pour stopper les violences et elles sont taxées de « provocations vis-à-vis des jeunes », qu’elles encadrent de loin les débordements, pour éviter toutes « bavures » et elles sont accusées de « passivité »…
Dans ce climat, Les ténors de l’UMP ont relevé ces derniers jours le jeu dangereux qui est celui de la gauche qui, selon une tradition bien établie, consiste à organiser un « troisième tour » dans la rue, à opposer à la « légitimité des urnes » et à la « démocratie parlementaire », celle des « citoyens » majoritairement en colère contre « l’injustice ».
Le Front National constate pour sa part que ses appels contradictoires au respect de la démocratie, de la volonté populaire et de ses représentants participent de cette tartufferie consubstantielle aux partis du système.
Gauche et droite s’entendent parfaitement quand il s’agit de rogner les droits d’expression et de représentation des millions d’électeurs se reconnaissant dans les valeurs et le programme de l’Opposition nationale.