Un DSK remarque Le Parisien qui « joue avec les nerfs des socialistes ». « Alors qu’il est au firmament de la dernière vague de sondages, le patron du FMI vient en effet d’accorder dans l’hebdomadaire allemand Stern , le 18 novembre, une interview dans laquelle il réaffirme vouloir terminer son travail à la tête de l’institution financière internationale », mandat qui s’achève en automne 2012 –voir notre article en date du 23 novembre.
« Malgré la clarté des propos, faut-il en conclure que Strauss-Kahn a mis l’une croix sur un retour en France?« Une déclaration de non-candidature dans un hebdomadaire allemand, ça n’a aucun sens », confie l’un de ses fidèles. Cela signifie simplement que tant qu’il n’a pas pris sa décision, il reste directeur général du FMI à 100% », explique Christophe Borgel, une des pièces maîtresses du réseau DSK… ».
Interrogé dans le quotidien Les dernières nouvelles d’Alsace à l’occasion de sa rencontre avec les adhérents à Brunstatt, lundi soir –article paru hier mercredi- Bruno Gollnisch a certes rappelé qu’il était tout sauf « un outsider marginal » dans la course à la succession de Jean-Marie Le Pen. Mais aussi qu’il ne fallait pas plus compter sur l’aile droite que sur l’aile gauche de l’Etablissement mondialiste pour engager notre pays sur le chemin du renouveau et de la prospérité.
« La France est entrée dans une spirale de décadence dans à peu près tous les domaines, a relevé le vice-président du FN . Le peuple français est submergé par le déclin économique, auquel s’ajoute un déclin culturel, démographique ou encore judiciaire. Mais toutes ces évolutions sont réversibles ».
Il serait en tout cas calamiteux que le ras-le-bol du sarkozysme, la colère devant ses promesses non tenues et son absence de rupture franche avec les politiques désastreuses menées depuis quarante ans, poussent nos compatriotes dans les bras d’un DSK.
Le Bulletin d’André Noël le relève, « la compétence universitaire » de M Strauss-Kahn « ne l’a pas empêché de se fourvoyer gravement ! ». « Pas plus que d’autres experts , il n’a vu venir la crise… », contrairement ajouterons nous au Front National qui en avait annoncé les prémices plusieurs mois avant qu’elle n’éclate.
« (DSK) déclarait, au moment où il accédait à la direction générale du FMI, en octobre 2007, alors que l’on en voyait les premiers signes: La crise financière ne devrait pas avoir d’effet dramatique sur la croissance mondiale. La situation est maintenant sous contrôle . C’est pourquoi le FMI et son patron jouissent d’une moindre grande crédibilité aux Etats-Unis qu’en France, où l’on ne les entend que de loin ».
« Dans le Guardian du 29 juin dernier, Dean Baker, directeur du Centre de recherche économique et politique de Washington, demandait crûment : Les avis du FMI sont-ils meilleurs que ceux d’un ivrogne dans la rue ? D’ailleurs, en se bornant à son action en France, nous avons assez d’éléments pour juger du praticien DSK puisqu’il fut, de 1997 à 1999, ministre des finances du gouvernement Jospin. Si Martine Aubry mit en oeuvre les calamiteuses 35 heures sans diminution de salaire – dont nous payons encore le prix aujourd’hui – l’idée géniale venait de DSK puisqu’il était l’auteur du programme économique et social du PS où cette disposition figurait en bonne place à côté, entre autres, des coûteux emplois-jeunes ».
« Afin d’enrayer les délocalisations et de soutenir les entreprises en difficulté est-il encore écrit, il préconisait des nationalisations temporaires , ce qui nous ramenait à 1981 ; il marchait donc vers l’avenir à reculons. Or, c’était une époque où la croissance était forte en France ; au lieu de s’en servir pour réduire la dette extérieure et contenir les déficits publics – déjà colossaux ! – il en dilapida les fruits en libéralités sociales dont, déjà, nous n’avions plus les moyens ».
Alors certes, les Français ont la mémoire courte mais il nous appartient de la leur rafraîchir sachant que notre pays n’a effectivement plus les moyens –au sens propre du terme- de s’amuser à élire tel ou tel clone interchangeable du PS ou de la droite mondialiste.