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« Mal-logement » : crise économique, crise sociale, crise « démographique »…

Selon le seizième rapport sur le mal-logement que la Fondation Abbé Pierre a publié hier  à l’occasion d’un colloque  à Paris, en présence du secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu, plus de 10 millions de personnes  seraient touchées par la crise du logement en France. La Fondation  a donc invité  les futurs candidats à la présidentielle de 2012  à faire du logement « un des trois ou quatre thèmes majeurs de leurs programmes ».

Au nombre des recommandations avancées, citons, « produire massivement sans délai », « maîtriser les prix » via un « encadrement des loyers de relocation », ou encore « renforcer la loi SRU », qui impose un quota de 20 % de logements sociaux aux communes de plus de 3 500 habitants.  Loi dont l’objectif principal était surtout de disperser l’immigration à l’ensemble du territoire français…

Le rapport de la Fondation Abbé Pierre tire ses conclusions des informations mises à jour par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et du Conseil national de l’information statistique (CNIS).

Dans le détail, cinq millions de personnes sont recensés  « en situation de réelle fragilité dans leur logement à court ou moyen terme », dont  1 252 000 personnes « en impayés locatifs en 2006 », chiffre « basé sur des données antérieures à la crise économique apparue courant 2008 : 3,6 millions de personnes sont déclarés   non ou très mal-logées. »

 La Fondation  fait état également des 1,2 million de ménages qui étaient en attente d’un logement social en 2010, soulignant que si « les besoins en construction de logements sociaux sont considérables (…) l’Etat se dérobe. La subvention qu’il apporte à leur financement est passée, en quelques années, de 7 000 à 8 000 euros par logement à moins de 1 000 aujourd’hui pour un logement social de base. »

Logiquement, ce rapport dénonce le manque de logements  et en appelle  à la construction de 120 à 150 000 supplémentaires en complément des 350 000 nécessaires  pour absorber les besoins liés « à l’accroissement démographique ». Lequel prend très largement sa source dans l’immigration déjà présente sur notre sol et dans sa poursuite à haut débit -200 000 nouveaux immigrés légaux en 2010 selon les chiffres officiels.

Rappelons qu’à cette aune, et en l’absence de toute volonté politique de mettre en place la préférence nationale, un couple de Français avec un, deux ou trois enfants, ne sera jamais prioritaire dans l’attribution d’un logement social face à une famille africaine, maghrébine,  turque ou asiatique de quatre, cinq, six ou  sept enfants. 

Logements sociaux d’ailleurs largement en voie de ghettoïsation dans les quartiers pluriels,  et que les Français les plus chanceux fuient dès qu’ils en ont les moyens…un paramètre qui n’est  pas pris en compte par nos statisticiens…

 

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