Première victime de cette baisse de confiance, la presse écrite, puisque seulement 49 % des Français pensent que « les choses se sont passées comme le journal les raconte » (en recul de six points par rapport à l’année dernière). Un « taux de confiance » moins important que celui de la radio (57%) mais légèrement supérieur à celui de la télévision (46%, deux points de moins qu’en 2010). Internet reste stable à 35%, « la généralisation de ce média plus vraiment nouveau ne s’accompagne pas d’une cote de fiabilité accrue, même si les plus jeunes sont 50% à lui faire confiance » note La Croix.
Si un sondage opéré par Marianne auprès des journalistes lors de la campagne présidentielle de 2002 indiquait que ces derniers étaient à une écrasante majorité des électeurs de gauche, 56 % des Français interrogés dans l’enquête publiée par La Croix pensent qu’ils ne sont favorables « ni à la droite ni à la gauche ».
Ce qui n’est pas totalement faux si l’on considère que les intérêts des groupes financiers, qui contrôlent la majorité des rédactions de la presse écrite et audiovisuelle, sont assez transversaux et indépendants des clivages politiques traditionnels vendus comme tels aux Français…