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Ménard sans interdit

Chroniqueur sur I-télé, invité récurrent de l’émission de Christophe Hondelatte sur RTL, Robert Ménard est un homme libre, un cas  rare dans le paysage audiovisuel français. Il est actuellement dans la ligne de mire des dirigeants de « la première radio de France ». En cause, la publication prévue le 5 mai d’un pamphlet intitulé « Vive Le Pen ! », vendu moins de cinq euros, sur le modèle formel du grand succès d’édition de ces derniers mois, le fumeux et assez pathétique « Indignez-vous » de Stéphane Hessel. Dans cet opuscule, rapporte France Soir, M. Ménard fustigerait « l’attitude d’une élite qui traite les électeurs du FN comme des crétins égarés ».

Le fondateur de Reporters sans frontières aurait même été convoqué par la direction de RTL « pour ses propos en faveur du Front National dans l’émission On refait le monde, le 21 mars ». « Le directeur de la station réfléchirait aux suites à donner» aux déclarations de ce dernier.

Une réaction qui confine à la panique, révélatrice d’ailleurs de celle qui gagne le système tout entier, au moment ou les fissures dans le mur de la pensée unique se vérifient dans les urnes…et dans une  grève du vote qui traduit le rejet des partis établis .

Lors de l’émission de M. Hondelatte, Robert Ménard avait déclaré n’avoir pas lui-même voté pour le Front National aux élections cantonales mais « approuver les électeurs du FN ». « Je trouve ça scandaleux pour les 15% de gens qu’il n’y ait pas un élu du Front national dans un Conseil général avait-il ajouté (…) Deuxièmement, oui, je pense qu’il y a une partie de la droite qui se discrédite. Quand on a vu, d’un côté, l’affaire MAM à droite, et Guérini, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, à gauche, oui, on peut se poser des questions sur cette classe politique là ! ».

En décembre dernier, au cours de cette même émission, M Ménard avait affirmé : « Aujourd’hui, il y a 200 000 immigrés qui viennent chaque année en France, 80% arrivent dans le cadre du regroupement familial. 80 ou 90% sont musulmans. Il faut arrêter ça (…). Quand je vais dans un village de l’Aubrac, j’aime qu’il y ait une église. Je n’ai pas envie qu’il y ait un minaret dans tous les villages de France. »

Des propos courageux et de bon sens qui font écho à ce que rappelait Jean-Marie Le Pen dans France soir à savoir que « l’immigration est le phénomène n°1 du XXIe siècle » et que « si nous ne réagissons pas », « nous serons minoritaires et qu ils ne nous ménageront pas ».

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