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Grève du vote, mondialisation : les enjeux de 2012

Le blog Les-crises.fr, publiait le 6 juin dernier une analyse pointant justement « un des  plus gros problèmes de notre système politique : le manque total de représentativité des pensées politiques ». Un phénomène pervers qui pousse un nombre croissant de nos compatriotes à la grève du vote, certains qu’ils sont de ne pas être entendus. Une attitude qui pénalise au premier chef   un Mouvement comme le FN qui défend la possibilité d’une réelle et efficace alternative politique aux menées de  l’Etablissement.

Au terme de l’ étude réalisée sur ce blog et   portant sur «  le résultat moyen des 3 dernières élections nationales (Européennes 2009, Régionales 2010, Cantonales 2011), il était ainsi constaté que  sur 100 français adultes 15 ne se sont pas inscrits sur les listes électorales, 48 se sont abstenus et  37 sont allés voter. Chez ces derniers 9 ont voté pour le PS, 8 pour l’UMP, 6 pour les verts et  les divers gauche, 5 pour le FN, 3 pour l’extrême gauche

A la lumière de cette étude, il est intéressant de constater à quel point  les partis ultra majoritaires dans les assemblées  sont en total décalage avec les aspirations des Français. Une réalité qu’illustre significativement l’enquête TNS Sofres sur  la perception de la  « mondialisation », commandée par   le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) et   publiée lundi sur le site du magazine économique L’expansion.

«  Interrogés sur leur vision globale de la mondialisation, les salariés du privé ont un avis très partagé: 52% y voient une mauvaise chose, contre 48% qui la jugent positive (…). Invités à choisir entre deux propositions: la mondialisation comme une menace pour l’emploi ou comme une opportunité pour les entreprises, 66% des salariés estiment qu’elle est « une menace. »

Ce sondage   indique aussi   que « pour lutter contre les effets négatifs de cette ouverture économique, une large majorité (80%) estiment qu’il faut développer de nouvelles productions moins concurrencées par les étrangers, améliorer la qualification des salariés par la formation (75%), mettre en place un socle universel de protection sociale (74%), réaliser des investissements pour réduire les coûts de production (73%), baisser le coût du travail en réduisant les charges sociales (71%) ».

Mais ces mesures n’apparaissent pas suffisantes à une   majorité des sondés qui à  61% propose aussi des «  mesures protectionnistes » (rejetées avec horreur par l’UMPS)   pour lutter contre les effets pervers de l’ultra libre échangisme.

L’élection présidentielle de 2012  se jouera bien sur les réponses apportées aux défis  de la mondialisation… mais encore faut-il  que le vaste parti des mécontents et des abstentionnistes se mobilise !

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