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Pauvreté : l’UMPS déraille, les Français trinquent

Invité de l’émission Le Grand Journal deCanal+ lundi soir, l’ex-Premier ministre Michel Rocard a estimé que Dominique Strauss-Kahn était atteint d’une « maladie mentale » qui l’empêchait de « maîtriser ses pulsions ». Evoquant les espoirs présidentiels de Ségolène Royal, il a encore ajouté: « Nous sommes dans une société de libre expression, le droit de dire n’importe quoi est un droit fondamental de la personne humaine. »  Un « droit » dont les socialistes  ne se privent pas. Les exemples ne manquent pas :  de Harlem Désir comparant Claude Guéant à Bruno Gollnisch, en passant par le grand numéro d’hypocrite du « damné de la terre »   François Hollande déclarant  (comme en 2007)  qu’il n’aimait pas les riches (Laurent Fabius, Jack Lang,   Pierre Bergé et Anne Sinclair sont terrorisés !) ; sans même parler de la promesse de Martine Aubry en déplacement à Marseille hier d’être  « la présidente de la sécurité de tous les Français ».

Comment croire que le PS pourra combattre l’insécurité  de manière plus efficace que l’UMP, alors même que la gauche dite de gouvernement partage très largement avec la droite au pouvoir les mêmes fondamentaux ? C’est notamment le cas dans le domaine économique et social, avec la même acceptation des dogmes euromondialistes pourtant responsables de l’insécurité financière dans laquelle bascule un nombre croissant de nos compatriotes

Selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)  publiée aujourd’hui et portant sur l’année 2009,   le contexte de crise économique   se répercute sur l’ensemble des ménages, mais ce sont les plus modestes qui sont les plus touchés. 

 La crise a logiquement frappé les Français économiquement les plus fragiles avec une augmentation très significative du nombre de pauvres. 8,2 millions de personnes vivaient en dessous de ce seuil il ya deux ans, soit 13,5% de la population, un demi-point de plus qu’en 2008 et le niveau le plus élevé depuis 2000.  Sur ces 8,2 millions de pauvres, la  moitié vivaient avec moins de 773 euros par mois est-il indiqué, sachant que  le seuil de pauvreté équivaut à 60% du niveau de vie médian, soit   954 euros mensuel en 2009.

Autre signe de l’involution de la société française, de sa tiers-mondisation économique,  la montée en puissance des inégalités est confirmée par cette étude, avec le  tassement constaté des classes moyennes, l’écart croissant entre les revenus des Français les plus modestes et les plus aisés.

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