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Politique familiale et UMPS : la vérité si je mens

François Hollande a-t-il vraiment envie d’être élu en 2012 ? Ses maladresses sont-elles la marque de l’incompétence ou de la fébrilité ? Le candidat du PS Hollande n’en rate décidemment pas une. Il a été contraint de nouveau hier au rétropédalage à la suite de sa déclaration pour le moins très ambiguë sur son souhait de supprimer le quotient familial… avant de se rétracter devant les critiques virulentes de l’UMP, qui l’a accusé de « vouloir remettre en cause la politique familiale ». M Hollande a crié à son tour au complot, estimant que la majorité présidentielle utilise « la caricature » et le « dénigrement ». Comme nous l’indiquait un internaute avant que les dénégations de Monsieur Hollande soient rapportées par les médias : « il souhaite supprimer le quotient familial alors qu’il en a bénéficié de manière très forte : 350000 Euros de réduction d’impôt (entre 10 et 17 KE par an pendant 25 ans). C’est un peu facile de supprimer cette déduction aux autres quand on en a bénéficié soi-même pendant tant d’années ! »

 Enfin et surtout il s’agit de balayer également le satisfecit pour le moins déplacé de l’UMP sur « sa » politique familiale qui n’est pas, très loin s’en faut, à la hauteur des attentes des Français et de ses enjeux pour l’avenir de notre pays. Politique gouvernementale dont le résultat le plus visible serait paraît-il une démographie française plutôt bien portante à l’échelle de l’Europe, alors que son dynamisme ne résulte en fait largement que de la poursuite de l’immigration de peuplement.

 En septembre dernier, l’ex porte-parole de l’UMP, Secrétaire d’Etat au Tourisme, Frédéric Lefebvre, avait suscité une petite polémique en liant en France la persistance du chômage avec un taux de natalité élevé. Nous notions alors que le problème du chômage ne découle pas de la natalité française mais de la colonisation de peuplement qui vient gonfler notamment le déficit de nos comptes sociaux et qui contribue à la paupérisation des Français.

Une démographie « indigène » dynamique de la France et des pays européens serait un gage de prospérité économique. Et non l’afflux anarchique d’immigrés débarquant sur notre sol sans contrat de travail, par le biais du regroupement familial et rapidement transformés en « Français de papier » par les bonnes grâces du droit du sol.

Bruno Gollnisch a toujours défendu  l’instauration d’une grande politique familiale et d’accueil de la vie, qui doit être respectée et protégée, de son origine à son terme naturel ; une politique de soutien  et d’aide à « l’accession à la natalité ». Il s’agit bien sûr d’offrir une alternative à l’avortement et il n’est pas anodin de constater, même si compraison n’est pas raison,  qu’aux 200 000 immigrés entrant chaque année officiellement sur notre territoire, correspondent les 200 000 IVG pratiquées chaque année en France.

Une volonté de convertir la famille en priorité politique qui ne se retrouve que dans le projet présidentiel de Marine Le Pen qui prône notamment  des mesures hardies en faveur des allocations familiales, du quotient familial, pour aider un des deux conjoints qui désire rester à la maison via le salaire parental, et les femmes qui souhaitent à la fois travailler et élever leurs enfants.

 

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