Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Deux impératifs : stopper l’immigration de masse, réformer le code de la nationalité

Cette fin de semaine, une information judiciaire pour « complicité d’assassinats et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme » a été ouverte à Paris à l’encontre d’Abdelkader Merah, frère aîné de Mohammed, tandis qu’une marche « contre le racisme, l’antisémitisme et le terrorisme » avait lieu à Paris.  Une manifestation organisée à l’appel de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), de SOS Racisme, de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), en présence notamment du maire de Paris Bertrand Delanoë et du numéro deux du Parti socialiste Harlem Désir, qui n’a pas vraiment attiré les foules.

 Nos compatriotes ont bien compris qu’il s’agissait là d’une tentative de récupération d’un drame et d’une volonté d’en maquiller le sens. Les associations et officines qui font profession de culpabilisation des Gaulois et d’attaques constantes contre tous ceux qui s’opposent à la montée sans frein de l’immigration et des maux quelle engendre, étaient elles en effet les mieux placées pour s’emparer de ce drame ?

 Les candidats des partis du Système ont logiquement  beaucoup évoqué cette tragédie et les questions sécuritaires ces derniers jours, notamment lors de leurs réunions, même s’ils apparaissent tout aussi peu légitimes puisque la situation actuelle n’est jamais que le fruit empoisonné de leurs politiques communes…

Dés jeudi soir, entonnant des accents messianiques, Nicolas Sarkozy s’est appuyé sur l’affaire Merah pour promettre que des « peines de prison » seraient prévues pour les coupables d’apologie du terrorisme. Et demander à ses partisans de l’aider « à construire cette France qui entraînera le monde sur la voie d’un Nouvel ordre mondial », à « construire l’Europe forte »…

François Hollande lui a répondu hier en Corse,  en brocardant son bilan sans avancer pour autant, comme François Bayrou la veille à Paris, de propositions réalistes et courageuses. Quant à Jean-Luc Mélenchon en visite à la Réunion, il refuse d’évoquer le sujet préférant marteler son unique obsession (et raison d’être médiatique). Il a expliqué que « le moment est venu de débarrasser la vie politique de ces malfaisants ». Les malfaisants n’étant pas dans sa bouche les racailles qui pourrissent notamment la vie de nos compatriotes les plus modestes dans les banlieues, mais les hommes et les femmes du FN qui prônent la « tolérance zéro » et considèrent que « la sécurité est la première des libertés. »

Tenant une réunion publique hier à Bouguenais (Loire-Atlantique),  Marine Le Pen a répondu aux fondamentalistes qui veulent mettre « la France à genoux » (dixit M. Merah) qu’elle s’engageait si elle était élue à « mettre l’islam radical à genoux ». La présidente du FN a surtout évoqué le tabou des tabous. Elle a ainsi, établi, contrairement à ses adversaires dans cette course présidentielle, le lien direct existant entre la montée des violences, des revendications communautaristes, des atteintes à nos valeurs, avec la poursuite de l’immigration de peuplement et l’archaïsme de notre code de la nationalité.

La veille, Bruno Gollnisch tenait un point presse consacré aux pieds-noirs et aux harkis dans la troisième circonscription du Var où il sera le candidat de la droite nationale aux élections législatives. « Actualité oblige », il a aussi rappelé que  « si le code de la nationalité avait été réformé comme il aurait dû l’être et comme le FN l’avait demandé, Mohammed Merah n’aurait pas été automatiquement français à la naissance. Il aurait dû le demander, et cela lui aurait été refusé compte tenu de sa quinzaine de condamnations. Il aurait été expulsé avec sa famille (…). Si nos compatriotes souhaitent que le code de la nationalité soit réformé, il faut faire confiance au Front National ! »

 

 

Quitter la version mobile