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Des papiers, des logements, du travail pour tous ?

Interrogée hier  sur le surmédiatisé et surcoté candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, lors du « Grand Rendez-Vous » Europe 1 -le Parisien-Aujourd’hui en France – iTélé, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a tenté d’établir une symétrie bien indécente avec Marine le Pen. « J’écrirais bien un piège mélenchonesque» a-t-elle indiqué en référence à son livre anti-FN –médiocre et qui a fait un bide- «un Piège bleu marine » publié il ya quelques mois. «Jean-Luc Mélenchon aime laisser entendre qu’il est un vrai révolutionnaire. On aime bien la révolution, il y a des choses sympathiques dans celles de mai 1968 ou de 1789, mais il y a aussi des phases qui sont terribles et je trouve que Mélenchon est beaucoup plus l’héritier d’une forme de Terreur que l’héritier des plus belles valeurs de la Révolution…»

 Mme Parisot a également condamné l’engagement de la CGT dans la campagne : «Qu’est-ce que ça veut dire quand une organisation prend parti, s’allie clairement avec un candidat comme Bernard Thibault le fait avec Jean-Luc Mélenchon ? » «C’est rompre avec une tradition qui semblait bien installée et respectueuse de la démocratie politique».

 Alors bien sûr,  Mme Parisot a pris les auditeurs d’Europe 1 et d’itélé pour des imbéciles. Chacun sait qu’elle n’est pas naïve et déconnectée des réalités au point de découvrir que la  CGT roule depuis toujours pour le PC et le candidat de l’internationale communiste…Français qui sont aussi nombreux à savoir la collusion de fait existant entre la CGT et le Medef. Le souhait de Laurence Parisot de régulariser les immigrés clandestins est ancien, comme son soutien plus général à la poursuite de l’immigration, voeux partagés par la direction cégétiste, MM. Mélenchon, Hollande….et une très large fraction de l’UMP.

Partis de l’Etablissement qui se félicitent des résultats de l’étude menée par une doctorante au Lab’Urba de l’université Paris-est et commandée par la DRIHL (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement). En association avec la FNARS, l’AORIF, ladite étude porte « sur le relogement des personnes anciennement hébergées en Ile-de-France ».

Au terme de celle-ci il apparaît que moins d’une personne sur cinq bénéficiant d’un relogement est Française…ou née en France ! Ainsi, seulement « 19,6% des personnes interrogées sont nées en France métropolitaine ou dans les départements et territoires d’outre-mer. Elles sont 79,7% à être nées dans un pays autre que la France. (…) 77,9% d’entre elles sont nées en Afrique sub-saharienne (13,9% en Afrique du Nord). 1,6% des personnes nées dans un pays étranger sont nées en Europe. »

Une préférence étrangère que l’on retrouve dans tous les domaines, au détriment de nos nationaux comme c’est aussi le cas pour nos étudiants en médecine,  victimes d’un numérus clausus qui favorise les médecins étrangers. A l’occasion de la visite à Alger le 12 mars de la secrétaire d’État française à la santé, Nora Berra, on apprenait que plus de 6 500 médecins algériens ont quitté leur pays pour travailler en France ces dernières années en raison de la faiblesse des salaires.

Le Professeur Louisa Chachoua, du CHU Nafissa Hamoud à Alger, s’en est ému. Il expliquait à cette occasion que le refus du gouvernement algérien de payer correctement ses médecins avait pour effet « l’importation de praticiens étrangers pour combler le déficit national en médecins spécialistes»!

Le camerounais Emile Bomba, président de l’Association de Lutte contre l’Emigration Clandestine (Alcec), le déclarait pourtant avec force aux Français en décembre 2008 relève Bruno Gollnisch : « il faut revoir à la hausse la place de l’aide au développement. Aidez plutôt les émigrés à rentrer dans leur pays ! Au lieu de nous envoyer des médecins de Médecins du monde, essayez de convaincre plutôt tous les médecins camerounais installés à l’étranger de revenir ! »

Un bon sens guère partagé de l’UMP au Front de Gauche, du Medef à la CGT.

 

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