Un souci peu partagé en général par les archéos et post soixante-huitards qui ont inspiré « l’esprit canal » et qui président aux destinées de cette chaîne cryptée (crypto). Pour peu que la haine en question dont s’inquiète Mme Lapix vise le gaulois ou l’église catholique par exemple, celle ni n’a jamais vraiment ému nos faiseurs d’opinion. Quant à la pédophilie, la pédophilie libérée fut aussi un des douteux héritages de Mai 68 et ce n’est pas le ministre sarkozyste de la culture Frédéric Mitterrand qui nous contredira.
Avant que Serge July dans Libération ne fasse un tardif mea culpa en avouant que son journal a « légitimé des pratiques parfois criminelles », on se souviendra aussi des provocations du cinéaste Romain Goupil, socialiste, ancien membre de la Ligue communiste révolutionnaire, déclarant : «J’ai envie de dire: oui, je suis pédophile!» ; de « l’expérience » décrite par Daniel Cohn-Bendit dans son livre « Le grand bazar » dans lequel il évoquait explicitement les « caresses » qu’il donnait, et les attouchements qu’il recevait au milieu des années 70 dans un jardin d’enfants auto-géré de Francfort… ; d’un Michel Polac chroniqueur à l’hebdomadaire scato-gauchiste Charlie-Hebdo, qui dans son récit autobiographique « Journal », évoque son expérience homosexuelle et pédophile.
Nous n’oublions pas non plus qu’en 1977 le journal Le Monde publia une pétition en faveur d’inculpés maintenus en détention provisoire pendant trois années dans une affaire de pédophilie. Les signataires, icones de Saint-Germain-des-Prés, s’appellaient Louis Aragon, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Roland Barthes, Francis Ponge, André Glucksmann, Bernard Kouchner, François Chatelet, Patrice Chéreau, Philippe Sollers, Félix Guattari, Jack Lang…
Aujourd’hui, les médias ont évoqué le cas de cet enseignant de moyenne section de maternelle de l’école Chateaubriand de Créteil (Val-de-Marne). Âgé de 48 ans, il a été arrêté le 19 mars et une information judiciaire a été ouverte à son encontre pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité.
Ils ont été moins diserts sur celui de l’élu de gauche, conseiller municipal à Neuville-sur-Saône, François Desbois, 58 ans, ancien cadre à La Poste, qui vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Lyon pour agression sexuelle sur une mineure de treize ans, à quinze mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve et obligation de soins.
Le quotidien Le progrès rapporte que « pour le procureur, il avait profité de l’isolement d’une adolescente en rupture familiale. Un homme décrit en pervers par une expertise, en manipulateur par sa propre fille, a ajouté le procureur Jean Varaldi.»
Le journal précise encore que cet ami politique de Jack Lang (le site du Progrès a publié une photo de François Desbois avec l’ex ministre de la Culture et député PS au salon européen de l’art contemporain en avril 2010) , avait eu l’occasion de siéger au conseil local de prévention de la délinquance en tant que Conseiller municipal…
En marge d’un article publié sur le volet « lillois » de l’affaire DSK, décrit par L’Express comme « un scandale inédit en France, à la confluence des réseaux francs-maçons, libertins et politiques », nous rappelions aussi une terrible réalité. A savoir la loi du silence, les complicités dont bénéficient les pratiques des monstres pédophiles « chassant en réseaux », comme ce fut le cas avec l’affaire dite du Corral, centre d’accueil de jeune autistes et handicapés violés et torturés par des notables. Coïncidence, le comité de soutien de Roman Polanski comprenait d’ailleurs plusieurs personnalités mises en cause dans celle-ci.
Nous évoquions pareillement le documentaire glaçant réalisé il y a quelques années par Karl Zéro sur la protection réelle ou supposée, accordée par des sphères d’influence, des officines, des coteries (politiques, maçonniques, médiatiques, judicaires…) en France et en Belgique, à des auteurs de monstruosités pédophiles sur des bébés et de très jeunes enfants (>http://www.dailymotion.com/video/xdr02r_le-fichier-de-la-honte-1-5_news). Un documentaire qui ne fut jamais diffusé en France à la télévision, sachant note encore Bruno Gollnisch, que nous touchons là aussi à un domaine tabou dans lequel les journalistes d’investigation ont du mal à opérer…en toute liberté …