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Leur république, leurs banlieues, leur modèle ne sont pas les nôtres !

« Le nuoc-mâm dans le cassoulet, l’harissa dans la choucroute et le ketchup dans tout, nous font entrevoir les limites du métissage des cultures » notaient Gault et Millau dans une formule restée célèbre. Un avis qui n’est pas partagé par Nicolas Sarkozy en déplacement cette semaine à Drancy (Seine-Saint-Denis) qui, parce que sont réunis le temps d’une photo un rabbin et un imam, tente de faire croire ( ?) que la fraternité citoyenne se fraye un chemin triomphal au sein de notre république plurielle, universelle et de moins en moins française…

Le Nouvel obs rendant compte de cette visite a rapporté que M.  Sarkozy a acquiescé au vœu formulé d’une formation des imams sur notre territoire national, « qu’il a insisté pour que les Palestiniens entrent à l’Unesco. » « Interrogé sur les liens du Qatar avec les prédicateurs récemment interdits de territoire, le candidat rétorque, un peu embarrassé, que le pays des émirats incarne la modernité de l’islamAvant de sous-entendre qu’en raison de ses ressources pétrolières, il n’est pas évident de s’y opposer (… ). ».

On soulignera  l’aveu d’impuissance consternant de même que la promesse formulée par le Président-candidat d’un second Plan de rénovation urbaine, succédant au premier initié par Jean-Louis Borloo. Soit la poursuite de la Politique de la ville, gigantesque pompe aspirante de l’immigration de peuplement, qui a déjà coûté selon les chiffres officiels quelques 50 milliards d’euros de 1989 à 2002. De 2003 à 2012, le plan Borloo lui a consacré encore 40 milliards supplémentaires, avec les brillants résultats que l’on sait…

Dans ce climat nous vous livrons ici le témoignage d’une femme qui a écrit au FN avant-hier pour réagir aux déplacements récents de MM. Mélenchon, Hollande et Sarkozy « en banlieue ». Son avis peut certes sembler excessif, caricatural ou simpliste à certains, mais il recoupe une réalité et résume à lui seul un sentiment dont Bruno Gollnisch retrouve l’expression depuis des années « sur le terrain », dans ses nombreux dialogues avec nos compatriotes. Jugez-en vous-même :

 « Je suis très contente que Marine Le Pen ne vienne pas dans la banlieues. J’ai vécu en banlieue pendant 20 ans et je me suis aperçue que les banlieusards ne votaient jamais. D’autre part (…) , il y a aussi des trafiquants de drogue, des gens qui exploitent le système et des islamistes. Ces gens ne s’intéressent pas vraiment à la politique. En fait, en ce moment les médias exposent des banlieusards super actifs qui sont tous impliqués dans la chose publique et qui sont altruistes mais en réalité, il y a moins de conscience politique en banlieue que dans le reste de la France. »

 « La télévision poursuit-elle fait en ce moment de la propagande. En vingt ans de banlieue, je n ai jamais vu quelqu’un me montrer sa carte d électeur. En banlieue, il y a des gens qui ne s’intéressent pas à la politique car ils ont une solution de repli. S’il y a un problème en France, ils quitteront la France pour vivre au Maroc ou en Algérie. Les binationaux vivent entre deux pays. Ils ne s’intéressent qu’aux privilèges qu’ils peuvent extraire de la France comme par exemple les avantages fiscaux en zone sensible pour les commerces. »

 « De plus, il n y a pas de vote musulman. Il ne sert à rien d’aller draguer les musulmans. Pour certains d’entre eux la politique est contre l’islam. En effet, dans les banlieues certains sont pour le Khalifat et dans leur prêche ils disent que ce n’est pas bien de voter. Ainsi, il est inutile d’aller draguer la communauté musulmane puisqu’elle ne vote pas. »

A contrario, conclut cette sympathisante, la classe moyenne va voter FN en masse. Quand Marine passe à la télévision et qu’elle dit: Vous les Français je vous entends, vous souffrez et bien ce type de message fait mouche du nord au sud de la France. » Nous n’en doutons pas !

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