Marine a tenu à especter la liberté de conscience de ses électeurs en affirmant que pour le second tour de la présidentielle, « Chacun fera son choix ». A titre personnel elle a précisé que « Dimanche (elle votera) blanc et en juin, bleu-marine » espérant une « vague » nationale aux prochaines élections législatives dans la cadre du Rassemblement bleu marine. La présidente du FN a en effet expliqué son choix du vote blanc en indiquant que Nicolas Sarkozy refusait d’appeler à voter pour les candidats du FN au second tour des législatives dans l’hypothèse de duels les opposant à des candidats de gauche.
Une position similaire à celle de Bruno Gollnisch qui avait affirmé la veille qu’il votera blanc le 6 mai, sauf si M Sarkozy, avant dimanche, « laisse entendre qu’il préférerait voter FN que PS » en cas de tels duels FN-PS au second tour des élections législatives ». Auquel cas Bruno se dit prêt à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle. Mais ça n’en prend pas le chemin !
Interrogé hier soir sur Europe 1 sur le « vote blanc » annoncée par Marine Le Pen, Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, a déclaré qu’il y avait « une alliance objective du Front National avec le PS ». Moyen commode et particulièrement malhonnête de cacher sous le tapis l’alliance objective existant depuis des décennies entre la droite et la gauche mondialistes pour abaisser notre souveraineté, faire passer systématiquement la France sous les fourches caudines de l’euromondialisme, diluer notre pays par le bas dans l’immigration et par le haut dans Bruxelles .
Les reportages parus dans la presse sur les sentiments des militants frontistes –qui certes ne recoupent pas toujours exactement ceux des électeurs nationaux- présents au défilé du 1er mai, indiquent (assez justement) que ces derniers sont très partagés entre le vote blanc, le vote Sarkozy , voire pour certains d’entre eux le vote Hollande pour sanctionner durement les mensonges et les échecs du sarkozysme.
Journalistes qui se sont aussi étonnés, comme dans Marianne, de la prégnance des slogans entendus hier dans le cortège, marquant la volonté des patriotes de défendre leur identité comme « Bleu blanc rouge, la France aux Français », « Français réveille-toi, tu es ici chez toi », « Ni kebab, ni burger, oui au jambon beurre »…
C’est pourtant bien la question de la préservation, de la pérennité de l’identité française affirme Bruno Gollnisch, celle du devenir de notre peuple, y compris dans sa dimension première, physique, qui structure largement l’adhésion au vote Le Pen et FN. C’est pour l’avoir oublié ou négligé que l’UMP et son candidat s’apprêtent à des lendemains difficiles.