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Christine Lagarde n’a pas tout dit !

christine lagardeQuand on monte au cocotier il fait avoir la culotte propre. Voilà en substance le message que beaucoup ont choisi de délivrer en réponse aux propos de Christine Lagarde dans l’entretien qu’elle a accordé au journal britannique The Guardian. La présidente du FMI dressait un parallèle entre la situation en Grèce et celle de l’Afrique, estimant que les jeunes enfants dans un petit village du Niger «ont encore plus besoin d’aide que les gens à Athènes». Ce ne sont pas ses propos bien sûr qui ont suscité le scandale mais la phrase dans laquelle Mme Lagarde indique que « les Grecs devraient commencer par s’entraider collectivement », en « payant tous leurs impôts » et quand elle évoque aussi «tous ces gens qui essaient tout le temps d’échapper aux taxes».

Ce que Mme Lagarde parvient également à faire en toute légalité puisque selon le site  Tout sur les impôts  son salaire, qui se serait élevé à 380.939 € en 2011 (dont 57.829 € de frais de représentation), n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu, compte tenu de « son statut de fonctionnaire bénéficiaire de revenus issus d’une organisation internationale », ce que le site France Diplomatie confirme pareillement.

Marine Le Pen, a estimé sur BFMTV que la critique de Mme Lagarde était  «un peu facile (…). Ce déchaînement d’accusations (…) a pour seule vocation de cacher la grande vérité, c’est que les responsables ne sont pas les peuples mais les dirigeants politiques qui ont construit une Union européenne qui est un saccage social, qui nous ont imposé une monnaie unique (…) qui a asphyxié nos économies et qui aujourd’hui nous interdit d’envisager le retour de la croissance .»

Enfin et Bruno Gollnisch comme d’autres n’a cessé de le répéter, tout le monde sait que la Grèce sera incapable de faire face au remboursement de sa dette, notamment en l’absence de rentrées fiscales conséquentes, de croissance forte, et d’amélioration de sa productivité pour exporter. Aussi, « d’après les experts honnêtes, (Marc Fiorentino) il n’y a qu’un seul moyen : qu’elle abandonne l’euro, retrouve la drachme ». « Ce qui entraînerait l’équivalent d’une dévaluation de 30%. Jadis, c’est ainsi que les Etat se tiraient du mauvais pas où leur laxisme les avait menés (…). »

Bien  sûr, et il serait stupide de le nier,  les Grecs ont aussi une part de responsabilité dans les malheurs qui se sont abattus sur leur pays. Nous le notions en février dernier Athènes paye aussi ici des décennies de gabegie et de comportements ubuesques qui se sont prolongés jusqu’à cette crise, pays où 35 % de l’économie fonctionne au noir.

Au nombre des aberrations grecques, son fonctionnariat pléthorique qui absorbait 40 % de la dépense publique (32 % des salariés ), un départ à la retraite fixé officiellement à 61 ans, mais que l’on pouvait prendre à 55, voire à 40 ans!En Grèce, rapportait Le Figaro, 7 fonctionnaires sur 10 ne travaillaient pas ( !) mais percevaient des primes, par exemple pour « savoir se servir d’un ordinateur » et les douaniers une autre prime quand ils arrivaient » à l’heure au bureau… » « La plupart de ces primes échappaient à l’impôt et doublent parfois le salaire des fonctionnaires sur 14 mois ! » Cela ne pouvait pas durer éternellement…

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