D’un gamellard l’autre, s’il est un business qui rapporte malgré ( grâce à ?) la crise, c’est bien celui du combat antinational, repeint aux couleurs, selon la terminologie officielle, de la « lutte contre le racisme ». Un créneau lucratif ou la concurrence entre officines dans la chasse aux subventions se passe relativement en bonne intelligence puisque chacune creuse son sillon victimaire et s’est spécialisée sur un créneau particulier.
D’autant que l’Etat et les diverses collectivités publiques savent être généreux avec l’argent de nos impôts. Quant aux groupes privés, ils veulent aussi s’attirer les bonnes grâces de ce lobby, comme JC Decaux qui a fourni gratuitement cet été des emplacements dans Paris et sa banlieue pour une campagne d’affichage de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra)…
Ainsi n’est il pas étonnant que la disparation ce mois d’août du communiste Mouloud Aounit, qui assura pendant près d’un quart de siècle la présidence du Mouvement contre la Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), ait été l’occasion d’un hommage appuyé d’un pseudopode du PS comme SOS racisme mais aussi d’une structure proche de l’UMP comme la Licra.
Son président, Alain Jakubowicz, a salué la mémoire de l’antisioniste Aounit tout en soulignant que le MRAP et la Licra… n’étaient d’accord sur rien, hormis leur volonté partagée d’éradiquer le Front National. Pour le reste, « Nous avons eu des points d’opposition extrêmement forts sur la question du port du voile, de la laïcité, du Proche-Orient », a rappelé M. Jakubowicz avec un sens certain de la litote. D’ailleurs, le site officiel de la Licra est vierge de tout communiqué évoquant la mort de la figure du MRAP…
Mais nous l’avons vu, MRAP et Licra, pour ne citer qu’elles, convergent dans cette même traque haineuse des patriotes français, une certaine manie de lancer des anathèmes grossiers et de dresser des « listes ». Ce fut encore le cas à l’occasion des dernières élections législatives avec la publication par l’officine de Me Jakubowicz d’une « liste noire d’individus se réclamant de thèses haineuses et xénophobes. »
Pour avoir publiquement soutenu Nicole Hugon, candidate du Rassemblement Bleu Marine dans la 4ème circonscription du Rhône, lors des dernières élections législatives, alors qu’il y était initialement investi par Debout La République (DLR), le petit parti de Nicolas Dupont-Aignan, Romain Vaudan a été couché sur cette liste de mauvais français
Dans sa lettre en réponse écrite au patron de la Licra, M. Vaudan vise juste : « Sous couvert de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, ce sont plus de 6 millions de Françaises et Français que vous ostracisez et pointez du doigt par vos méthodes honteuses. »
« Dans la République, les hommes naissent libres et égaux en droit. Manifestement, votre société idéale laisse ceux qui ne trouvent pas grâce à vos yeux sur le bord du chemin. »
« La constitution même de listes de noms d’individus nous rappelle au souvenir de bien tristes heures de notre histoire, ces mêmes heures dont vous nous accusez bien souvent, nous autres défenseurs de notre patrie, d’être de fervents nostalgiques. »
« Par vos procédés d’un autre âge, vous êtes directement responsables de l’opposition des Français entre eux et de la montée du communautarisme en France vous croyant à même de distinguer, selon des critères fallacieux, les bons citoyens de ceux qui ne le sont pas. »
« Quelle est donc cette société dans laquelle aimer son pays et vouloir le meilleur pour lui signifierait haïr celui des autres ? » s’interroge Romain Vaudan.
Aimer son pays et vouloir que la France reste aux Français, ce crime impardonnable aux yeux des Torquemada de l’antiracisme constate Bruno Gollnisch…
Une adhérente nous signalait il y a peu sa stupéfaction à la lecture d’un dossier sur la garde des enfants dans le dernier bulletin d’information de la Caisse allocations familiale (CAF).
Sur la photo des quatre enfants qui illustre cet article, ne figure ainsi pas un seul petit gaulois… « C’est cela le panel représentatif des enfants Français ? Où sont passées nos chères têtes blondes ? » s’indigne-t-elle.
Pas de quoi émouvoir la nébuleuse « antiraciste » communiant, au-delà de ses divergences, dans la même volonté d’en finir avec cette insupportable identité française et européenne, dont l’affirmation reste encore un obstacle sur la route d’un monde sans frontières et de la gouvernance mondiale…