« Nous regrettons les propos de Christiane Taubira et nous les dénonçons poursuit David-Olivier Reverdy. Quand on connaît la réalité du terrain, on ne peut pas y souscrire et excuser des délinquants par des considérations sociales. Il faut comprendre que ces gens là (les trafiquants, ndlr) gagnent à 18 ans 100 fois plus que vous et moi. Il faut arrêter de dire qu’ils ont des excuses sociales. »
Et ce syndicaliste policier expose encore sa colère devant le laxisme de la justice : « Quand vous passez des mois à travailler sur une personne, à la surveiller, que vous avez des preuves évidentes de sa culpabilité et que la justice la remet en liberté ou que sa peine est relativement courte, vous êtes plus que frustré ! Et lorsque l’on entend le ministre de la Justice, qui veut réduire le nombre de prisonniers en libérant les personnes enfermées pour des courtes peines, c’est décourageant. Il faut comprendre que c’est la petite délinquance qui gène les gens en priorité, certains ont trop tendance à l’oublier. »
Cette analyse d’un homme de terrain recoupe parfaitement de ce que dit le Front National depuis des années. Bruno Gollnisch pointait ainsi dans son dernier ouvrage « les fruits amers de la subversion juridique », au nombre desquels « l’injustice et l’arbitraire ». « Impitoyables pour les patriotes, comme pour les citoyens fondamentalement honnêtes, notre système pénal s’est parfois montré complaisant pour les voyous dans lesquels il ne voyait que des victimes de la société. »
Selon cette pensée marxisante, gauchisante qui imprègne trop souvent notre système judiciaire, l’individu délinquant est en effet quasiment privé de tout libre arbitre, de la possibilité de choisir entre le bien et le mal, un simple et pur produit de son hérédité et de son milieu…
Or, « il serait vain de tenter de rétablir les conditions matérielles et morales de la prospérité des Français si leurs biens, leur intégrité physique, leurs vies même, pouvaient continuer à subir les assauts de prédateurs assurées d’une quasi-impunité, chaque jour plus nombreux et chaque jour plus arrogants. »
« Et la sécurité étant la première de libertés , le FN veut favoriser la présence des forces de l’ordre sur le terrain en les réorganisant et en réduisant au strict nécessaire les tâches administratives qui les accaparent (…). Nous ferons en sorte que tout acte criminel ou délictueux dont les auteurs seront identifiés soit sanctionné, que toutes les victimes soient protégées, et que toute réparation possible leur soit donnée (…) »
Répondant aussi bien aux vœux des forces de l’ordre sur le terrain qu’à ceux plus largement de l’immense majorité de nos compatriotes, Bruno Gollnisch insistait sur un impératif : « (demander) au législateur de revoir le code pénal afin de rétablir une échelle des peines conforme notamment à la nécessité d’empêcher la récidive des criminels les plus dangereux. Pour rétablir la sécurité des Français, (il faut rétablir) l’expulsion systématique des délinquants et criminels étrangers présents sur notre territoire ».
C’est sur cette base, cette « philosophie » là que notre droit et notre justice doivent être refondés. L’UMP pusillanime n’en a pas été capable, tiraillée par des choix idéologiques contraires ; la gauche ne le souhaite pas au nom de ses « immortels principes ». Les Français devraient savoir vers qui se tourner…