Lyon, le 4 octobre 2012
Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Président du Groupe Front National au Conseil Régional Rhône-Alpes
À l’occasion de la session du Conseil Régional, le Groupe F.N. avait demandé, conformément au règlement de l’Assemblée, l’ouverture d’un débat sur la progression dramatique de l’insécurité dans la Région, notamment dans les agglomérations de Lyon, Saint-Étienne et Grenoble, et sur les moyens et d’y remédier.
M. Queyranne, qui fut brièvement Ministre de l’Intérieur, s’y est opposé, invoquant que la sécurité ne faisait pas partie des compétences de la Région. Ce raisonnement a été suivi par les autres représentants de groupes politiques, y compris l’U.M.P. Il est dérisoire.
La Région s’occupe de quantités de sujets que la loi ne lui a pas explicitement attribués. À quel titre par exemple, la « lutte contre les discriminations », inscrite à l’ordre du jour de Vendredi serait-elle un sujet régional, et pas la sécurité, première des libertés ?
En outre l’insécurité a de nombreuses causes morales, sociales, politiques, éducatives, qui ne sont pas étrangères aux compétences de la Région !
Cet incident est très révélateur des dérives de notre « démocratie ». Les élus sont dessaisis de leurs responsabilités. Ils ne demandent pas mieux. Quant un problème grave se produit, comme récemment à Échirolles près de Grenoble, la réaction est immédiate : « surtout pas de politique ». Mais alors, à quoi sert la politique ?
On voit bien que sur tous les sujets, on aménage la décadence, sans y porter remède.
Le problème, c’est que les voyous se f… des discours de compassion pour leurs victimes, ou de réprobation de leurs actes. Ils se moquent bien, hélas, des « marches blanches », des recueillements silencieux et des lâchers de ballons. Ils n’évoluent pas, eux, dans le monde des Bisounours. C’est une grande lâcheté que de dissimuler la réalité derrière l’expression de bons sentiments. En réalité, si nos adversaires politiques refusent le débat, c’est qu’ils sont co-responsables de la situation actuelle, et ne redoutent rien de plus que l’évocation de ces responsabilités. Ils sont incompétents, oui, mais dans tous les sens du terme.