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Avec nous avant qu’il ne soit trop tard!

Le « Front National pour l’Unité Française » (FNUF, devenu par commodité le  FN) a été  fondé il  y a  tout juste  quarante ans, le 5 octobre 1972 Salle des Horticulteurs à Paris.  C’est au cours de cette réunion  privée que   la flamme tricolore a été  adoptée comme emblème, symbole de foi et d’espérance nationale. Lors du premier grand meeting du Front, le 7 novembre 72 à la Mutualité, Jean-Marie Le Pen déclara : « le monde de demain sera redoutable, dangereux, passionnant. Une nouvelle aventure  attend les hommes au coin de l’histoire. » Une aventure que Bruno Gollnisch a choisi de vivre au sein du FN qu’il rejoindra officiellement 12 ans plus tard  en 1984.

Au nombre des ses grands mérites,  le FN a déjà celui  d’avoir vu juste avant les autres. Ses premières affiches  sont ornées d’un slogan qui fera date : « Avec nous avant qu’il ne soit trop tard » . Le mouvement de Jean-Marie Le Pen publia  son programme, en  février 1973, lequel résumait  les principes frontistes  sous la triple approche nationale, populaire et sociale. Y apparaissaient  déjà les thèmes qui resteront  ceux du FN, notamment la lutte contre l’immigration et l’insécurité.

Dans sa plateforme électorale parue le  15 octobre 1972,   on peut y lire  à son huitième paragraphe, ce qui deviendra un  élément  central du programme frontiste : « l’Etat national veille aussi aux conditions dans lesquelles s’effectuent l’immigration et l’arrivée d’étrangers. Rien ne sert en effet de veiller aux frontières –à l’époque elles existaient  encore !, NDLR- d’une nation si une invasion légale et pour l’instant pacifique change la nature, le particularisme et le génie de notre peuple »…

Des propos et des avertissements qui prennent tout leur sens à la lumière des drames actuels, condensés de manière spectaculaire par l’actualité récente à Grenoble.

Les medias ont relaté que tous les « jeunes »  recherchés dans le cadre de l’enquête sur le lynchage de Kevin et Sofiane à  Echirolles (Isère), dans la banlieue grenobloise,  sont désormais  aux mains de la police.

 Les trois voyous encore dans la nature et  considérés comme « très violents » se sont constitués prisonniers ces dernières heures. Bien sûr, ce drame est aussi celui de la récidive et du laxisme. 

Parmi les assassins « présumés » figurent un individu jugé en comparution immédiate le 27 août pour avoir attaqué un homme avec un couteau à un distributeur automatique à Grenoble. Le tribunal l’avait relaxé…Un autre,  âgé de 18 ans, avait été condamné en mai dernier à 18 mois de prison, dont 6 mois ferme, pour avoir porté deux coups de couteau à la main et à la cuisse d’un vigile de supermarché à Echirolles.  Placé en détention, il était sorti de prison la semaine dernière…

Un non sujet apparemment pour la classe politicienne locale comme l’a constaté avec indignation Bruno Gollnisch hier dans un communiqué mis en ligne sur ce blog.

En avril 2010 déjà, à quelques encablures d’Echirolles,  d’autres  jeunes  « défavorablement connus des services de police » et issus d’un  « quartier sensible »  avaient joué du couteau et laissé pour mort à Grenoble  Martin, 23 ans.  Sauvé in extremis par une intervention chirurgicale de six heures, ce dernier avait été  lynché gratuitement parce que sa tête de « céfran » n’était pas du goût de ses agresseurs  et qu’il ne pouvait donner la  cigarette réclamée par les jeunes en question.

Peu de temps auparavant,  c’était  un  septuagénaire rentrant d’une partie de pétanque, qui avait été poignardé par deux racailles  qui tentaient de lui extorquer son porte-monnaie.

En juillet 2010,  la mort du braqueur multirécidiviste Karim Boudouda avait  déclenché de violentes  émeutes à Grenoble, notamment dans le quartier de la Villeneuve  là ou Kevin et Sofiane ont trouvé la mort atroce que l’on sait.

Lourdement armé lorsqu’il avait  été abattu par les policiers en état de légitime défense,- un fusil d’assaut et un fusil mitrailleur avaient  été retrouvés à ses côtés dans son véhicule- Boudoudda avait déjà été condamné trois fois aux assises pour « vol à main armée »… Sans être  fermement et définitivement expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie.

 Brice Hortefeux, alors  ministre de l’Intérieur, s’était  fendu d’un déplacement sur place, le préfet avait été remplacé  et c’était depuis  Grenoble  que Nicolas Sarkozy  avait tenu le 30  juillet 2010  un discours musclé auquel Bruno Gollnisch  avait répondu par une cinglante lettre ouverte mettant les points sur les i -/2010/07/31/lettre-ouverte-de-bruno-gollnisch-au-president-de-la-republique/

Le président du groupe FN au Conseil régional de Rhône-Alpes relevait  encore: « que se passera-t-il quand tous les voyous attaqueront en même temps ceux qui sont censés assurer la sécurité des Français ? »

Aujourd’hui  avec la gauche, comme hier avec une droite incapable de s’affranchir vraiment de la doxa immigrationniste, les effets de manche et rodomontades verbales à la Manuel Valls  resteront entièrement inefficaces tant que nos gouvernants ne s’attaqueront pas aux facteurs fondamentaux qui en sont à l’origine : immigration invasive facteur de déracinement, naturalisations abusives, laxisme pénal, non-expulsion des délinquants étrangers, destruction de la famille, décadence scolaire, manque de prisons, manque de moyens en personnel et matériel de la police et de la justice, etc.

Si nos banlieues ne veulent pas basculer entièrement demain dans la situation qui est celle des favelas brésiliennes ou des ghettos ethniques des grandes villes nord-américaines, il convient urgemment de prendre des mesures à la hauteur des menaces. La priorité des priorités est d’éradiquer les mafias des cités et de rappeler que si l’on n’aime pas la France, chacun est libre de la quitter.

Dans les faits, ce règne de la pègre d’origine immigrée, dont le phénomène des bandes violentes n’est qu’un aspect parmi d’autres,  n’est bien évidemment possible que par les complicités dont elle bénéficie, à Grenoble comme ailleurs, au sein de la « cité », notions nous.

 Les revenus générés par l’économie souterraine et les activités illicites bénéficient à de nombreuses familles.  Aussi, c’est bien à l’émergence, à l’affirmation d’une véritable contre-société, ayant pour socle le double rejet de l’assimilation et de la légalité, à laquelle nous assistons dans les centaines de ghettos ethniques des banlieues françaises.

 Oui, « Avec nous avant qu’il ne soit trop tard » reste un slogan qui n’a pas pris une ride.

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