Au nombre des ses grands mérites, le FN a déjà celui d’avoir vu juste avant les autres. Ses premières affiches sont ornées d’un slogan qui fera date : « Avec nous avant qu’il ne soit trop tard » . Le mouvement de Jean-Marie Le Pen publia son programme, en février 1973, lequel résumait les principes frontistes sous la triple approche nationale, populaire et sociale. Y apparaissaient déjà les thèmes qui resteront ceux du FN, notamment la lutte contre l’immigration et l’insécurité.
Dans sa plateforme électorale parue le 15 octobre 1972, on peut y lire à son huitième paragraphe, ce qui deviendra un élément central du programme frontiste : « l’Etat national veille aussi aux conditions dans lesquelles s’effectuent l’immigration et l’arrivée d’étrangers. Rien ne sert en effet de veiller aux frontières –à l’époque elles existaient encore !, NDLR- d’une nation si une invasion légale et pour l’instant pacifique change la nature, le particularisme et le génie de notre peuple »…
Des propos et des avertissements qui prennent tout leur sens à la lumière des drames actuels, condensés de manière spectaculaire par l’actualité récente à Grenoble.
Les medias ont relaté que tous les « jeunes » recherchés dans le cadre de l’enquête sur le lynchage de Kevin et Sofiane à Echirolles (Isère), dans la banlieue grenobloise, sont désormais aux mains de la police.
Les trois voyous encore dans la nature et considérés comme « très violents » se sont constitués prisonniers ces dernières heures. Bien sûr, ce drame est aussi celui de la récidive et du laxisme.
Parmi les assassins « présumés » figurent un individu jugé en comparution immédiate le 27 août pour avoir attaqué un homme avec un couteau à un distributeur automatique à Grenoble. Le tribunal l’avait relaxé…Un autre, âgé de 18 ans, avait été condamné en mai dernier à 18 mois de prison, dont 6 mois ferme, pour avoir porté deux coups de couteau à la main et à la cuisse d’un vigile de supermarché à Echirolles. Placé en détention, il était sorti de prison la semaine dernière…
Un non sujet apparemment pour la classe politicienne locale comme l’a constaté avec indignation Bruno Gollnisch hier dans un communiqué mis en ligne sur ce blog.
En avril 2010 déjà, à quelques encablures d’Echirolles, d’autres jeunes « défavorablement connus des services de police » et issus d’un « quartier sensible » avaient joué du couteau et laissé pour mort à Grenoble Martin, 23 ans. Sauvé in extremis par une intervention chirurgicale de six heures, ce dernier avait été lynché gratuitement parce que sa tête de « céfran » n’était pas du goût de ses agresseurs et qu’il ne pouvait donner la cigarette réclamée par les jeunes en question.
Peu de temps auparavant, c’était un septuagénaire rentrant d’une partie de pétanque, qui avait été poignardé par deux racailles qui tentaient de lui extorquer son porte-monnaie.
En juillet 2010, la mort du braqueur multirécidiviste Karim Boudouda avait déclenché de violentes émeutes à Grenoble, notamment dans le quartier de la Villeneuve là ou Kevin et Sofiane ont trouvé la mort atroce que l’on sait.
Lourdement armé lorsqu’il avait été abattu par les policiers en état de légitime défense,- un fusil d’assaut et un fusil mitrailleur avaient été retrouvés à ses côtés dans son véhicule- Boudoudda avait déjà été condamné trois fois aux assises pour « vol à main armée »… Sans être fermement et définitivement expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie.
Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, s’était fendu d’un déplacement sur place, le préfet avait été remplacé et c’était depuis Grenoble que Nicolas Sarkozy avait tenu le 30 juillet 2010 un discours musclé auquel Bruno Gollnisch avait répondu par une cinglante lettre ouverte mettant les points sur les i -/2010/07/31/lettre-ouverte-de-bruno-gollnisch-au-president-de-la-republique/
Le président du groupe FN au Conseil régional de Rhône-Alpes relevait encore: « que se passera-t-il quand tous les voyous attaqueront en même temps ceux qui sont censés assurer la sécurité des Français ? »
Aujourd’hui avec la gauche, comme hier avec une droite incapable de s’affranchir vraiment de la doxa immigrationniste, les effets de manche et rodomontades verbales à la Manuel Valls resteront entièrement inefficaces tant que nos gouvernants ne s’attaqueront pas aux facteurs fondamentaux qui en sont à l’origine : immigration invasive facteur de déracinement, naturalisations abusives, laxisme pénal, non-expulsion des délinquants étrangers, destruction de la famille, décadence scolaire, manque de prisons, manque de moyens en personnel et matériel de la police et de la justice, etc.
Si nos banlieues ne veulent pas basculer entièrement demain dans la situation qui est celle des favelas brésiliennes ou des ghettos ethniques des grandes villes nord-américaines, il convient urgemment de prendre des mesures à la hauteur des menaces. La priorité des priorités est d’éradiquer les mafias des cités et de rappeler que si l’on n’aime pas la France, chacun est libre de la quitter.
Dans les faits, ce règne de la pègre d’origine immigrée, dont le phénomène des bandes violentes n’est qu’un aspect parmi d’autres, n’est bien évidemment possible que par les complicités dont elle bénéficie, à Grenoble comme ailleurs, au sein de la « cité », notions nous.
Les revenus générés par l’économie souterraine et les activités illicites bénéficient à de nombreuses familles. Aussi, c’est bien à l’émergence, à l’affirmation d’une véritable contre-société, ayant pour socle le double rejet de l’assimilation et de la légalité, à laquelle nous assistons dans les centaines de ghettos ethniques des banlieues françaises.
Oui, « Avec nous avant qu’il ne soit trop tard » reste un slogan qui n’a pas pris une ride.