«Les ouvriers se montrent plus nombreux à s’attendre à une explosion sociale (à 81%, soit 11 points de plus que l’ensemble des Français), contrairement aux professions libérales et cadres supérieurs qui sont en deçà de cette moyenne ( 57% d’entre eux le redoutent pour les prochains mois).Sur l’échiquier politique, 89% des sympathisants du Front National jugent ce risque réel, contre 79% à l’UMP, 64% des sympathisants du Front de Gauche, 51 % des proches du Parti Socialiste.
Rien d’étonnant non plus à ce qu’un sondage BVA publié hier dans Le Parisien indique que 73% des Français seraient insatisfaits du bilan de la première année de François Hollande à l’Elysée. Seuls 24% des Français se déclareraient « plutôt satisfaits »… en recul de 14 points par rapport à un précédent sondage similaire, réalisé en novembre 2012.
Une impopularité et un constat d’échec, d’impuissance de ce gouvernement que traduisent aussi d’autres enquêtes d’opinion. Il apparait dans un autre sondage Ifop qu’ une forte majorité de nos compatriotes seraient favorables à un gouvernement d’union dite « nationale », pour sortir le pays de l’ornière et résister à la crise qui matraque nos compatriotes.
Au terme de cette enquête, 78 % des personnes interrogées seraient favorables à « un gouvernement d’union nationale gauche-droite » comprenant aussi des personnalités issues « de la société civile ». Environ cinq sondés sur dix jugent qu’un tel gouvernement serait plus efficace qu’un gouvernement classique dans la lutte contre le chômage.
Dans cette étude et selon le panel soumis aux sondés, le centriste François Bayrou fait la course en tête et serait le plus susceptible d’ incarner cette union avec 47 % d’opinions favorables, devant Martine Aubry (37 %), le commissaire général à l’investissement et ancien président d’EADS Louis Gallois (34 %), le maire de Paris Bertrand Delanoë (33 %), le président de l’Assemblée Claude Bartolone (29 %) et Ségolène Royal (27 %).
Si les sympathisants de gauche qui ont voté il y a un an pour M. Hollande sont aussi majoritairement acquis à cette idée de « gouvernement d’union » (à 66 %), les sympathisants UMP sont encore plus nombreux (89 %) à adhérer à ce vœu. Les sympathisants du FN seraient 79% à plébisciter un gouvernement d’Union nationale, traduisant ici certainement avant tout, comme Marine Le Pen l’a souligné sur Canal + dimanche, « une envie de concorde, un refus de la politique politicienne ».
Car pour le reste a relevé la présidente du FN, et c’est là en effet le fond du problème, il s’agirait de définir « sur quelles idées politiques » et « dans quelle direction » agirait ledit gouvernement d’union.
Au-delà des critiques qui vont crescendo à gauche contre ce gouvernement, accusé de se soumettre à Berlin, critiques bien risibles quand elles émanent de socialistes pro-bruxellois , pro-euro et qui ont voté le traité d’austérité Merkel-Sarkozy avalisé par François Hollande, la définition du cap à suivre est en effet primordial.
Une union entre partis et personnalités communiant peu pou prou dans l’euromondialisme note Bruno Gollnisch, ne saurait inverser le processus de désintégration physique, sociale, économique de la France .
« Seule une victoire des nationaux sonnerait non seulement la fin d’une illusion mais aussi celle d’un alibi affirme-t-il. Celui de nos dirigeants politiques dans la constante évasion de leurs responsabilités. C’est à cause de Bruxelles, c’est à cause de l’Allemagne, ne pourront plus être l’excuse de l’inaction, des promesses non tenues, des réformes en souffrance »
Partis du Système qui, main dans la main, ont abaissé l’intégrité, la sécurité, la prospérité, la souveraineté de la France. Nous le constatons de nouveau, ils poursuivent avec constance la dégradation de notre outil de défense qui devrait être à la hauteur des menaces actuelles et en adéquation avec nos intérêts. Une armée performante sans laquelle la voix de la France dans le concert des nations ne peut que décliner –voir notre article en date du 2 avril dernier.
Le Livre blanc de la défense remis à François Hollande ce lundi, prévoit une baisse des crédits budgétaires souligne Les Echos, puisqu’elle va incorporer » au moins 4,5 milliards de recettes exceptionnelles » .Il acte aussi la poursuite des baisses d’effectifs prévues jusqu’en 2015 (soit 10 000 postes) et la suppression de plus de 20 000 postes supplémentaires dans les quatre années qui suivent, Nicolas Sarkozy avait enclenché la suppression de 54 000 postes entre 2008 et 2015.
L’espace maritime français, est aussi bradé, comme le FN l’a souligné avec l’accord donné par le gouvernement à l’abandon de l’ilot de Tromelin dans l’Océan indien au bénéfice de l’île Maurice.
Cela entraînera la perte de 280 000 kilomètres carrés d’espace maritime exclusif pour le plus grand profit des flottes de pêche asiatiques…
Or, Bruno Gollnisch rappelait encore dernièrement « l’importance vitale de notre espace maritime », « le troisième au monde en vertu de la Convention de l’Onu de Montego Bay sur le droit de la mer », « à l’heure ou l’avenir de l’humanité se joue davantage dans les mers que dans l’espace. »
Alors certes, la France a besoin d’un gouvernement d’union vraiment nationale, d’un gouvernement de sursaut national, autour des valeurs défendues par le FN, d’un gouvernement de renouveau dans lequel nous ferions enfin jouer, au service de nos intérêts légitimes, les atouts réels de la France en toute liberté.