A chaque fois que ce Parlement évoque le problème de l’énergie, c’est d’abord pour demander toujours plus de mise en concurrence et de libéralisation du secteur, et notamment la suppression des tarifs réglementés.
C’est ensuite, après avoir réaffirmé au passage le droit des Etats membres de décider de leur bouquet énergétique, pour tenter de le leur dicter en détail.
C’est enfin pour affirmer que les consommateurs en tirent des bénéfices, ce que je réfute au vu de ma propre facture d’électricité et des difficultés kafkaïennes, au moindre problème, à trouver le bon interlocuteur depuis que la Commission a imposé la séparation entre gestionnaire de réseau et fournisseur d’énergie.
Moins Bruxelles a de pouvoir sur l’organisation des activités relevant du service public, de l’aménagement du territoire et de la sécurité nationale, mieux tout le monde se porte.
C’est pourquoi j’ai voté contre ce rapport