N’ayant pas peur du ridicule, Eduardo Rihan Cypel a annoncé hier sa décision « d’engager des poursuites judiciaires contre M. Gollnisch » au motif que « lorsqu’on est victime de propos à caractère raciste et xénophobe (?!), on ne doit jamais laisser passer ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire ».
Notons, et le site du Figaro évoquant cette « affaire » en est un exemple probant parmi d’autres, que les commentaires des internautes soulignent le décalage existant entre un pays réel apportant son soutien au dirigeant frontiste et les indignations de la Caste représentant le pays légal ou à tout le moins défendant ses intérêts et sa position dominante.
Dans un entretien accordé le 5 août au site de L’Express, Eduardo Rihan Cypel expliquait gravement que « Le racisme et la lutte contre l’extrême-droite est au fondement de (son) engagement politique. Je suis rentré au PS après le 21 avril 2002 (jour de l’accession au second tour de la présidentielle de Jean-Marie Le Pen, NDLR) ». Comme c’est original…
Il expliquait aussi la vraie raison de cette montée au créneau du parti de l’étranger , à savoir la peur d’une réaction du peuple français bien décidé à reprendre en main son destin en votant massivement pour l’opposition nationale l’année prochaine : « Je ne pressens rien de bon pour les municipales » confiait-il. « Il faut qui il y ait un réveil pour ne pas laisser un millimètre d’espace à ce genre d’injures à la république et à ses valeurs ». Il y a beaucoup de culot dans cette dernière affirmation tant il est vrai que c’est bien la politique euromondialiste menée par le PS qui est à contrario et à proprement parler une injure permanente aux valeurs de notre pays.
Avec leurs gros sabots, les garde-chiourmes du Système ont logiquement multiplié les déclarations pour se solidariser avec M. Cypel en feignant de ne pas comprendre (?) la nature des propos de Bruno Gollnisch et se sont bousculés pour conspuer à travers celui-ci tous les Français qui entendent le rester.
Les éléphants ont multiplié les tweets indignés, notamment le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone qui a conspué « les propos abjects de B. Gollnisch », ou encore l’obscur ministre Guillaume Garot qui a évoqué des « propos misérables aux relents d’avant-guerre ».
Pour sa part, le sénateur PS David Assouline a inspiré (à moins que cela ne soit l’inverse) le premier secrétaire du PS Harlem Désir qui avec la finesse qui le caractérise a pondu un communiqué pour dénoncer les « propos insupportables » de Bruno Gollnisch qui « s’inscrivent dans la plus ignoble tradition de l’extrême droite française ». Le brave Harlem et ses acolytes ont décidément du mal à se renouveler et font entendre le même disque rayé dans toutes les circonstances.
Pierre Kanuty, conseiller régional PS d’Ile-de-France, puise-lui aussi dans la boîte à fantasmes pour expliquer qu’« en quelques jours, Frédéric Haziza puis Eduardo Rihan Cypel sont les cibles de l’extrême droite. Ceux qui ont cru qu’elle avait tourné la page de l’antisémitisme en sont aussi pour leurs frais. »
Exploitant jusqu’à la corde le même nauséabond filon, M. Kanuty s’est essayé à la métaphore en notant que « sous le vernis bleu marine demeure, intacte, la réalité brune ou vert de gris d’une extrême droite passionnément raciste », avant d’expliquer que M Cypel a fui la dictature au Brésil pour laquelle le FN aurait eu comme de bien entendu les yeux de Chimène. Pathétiquement con… venu.
« La gauche ferait bien de faire front face à cet ennemi qui veut disloquer la société » avance-t-il encore, même si les Français constatent plutôt que c’est la gauche immigrationniste (et une droite du même tonneau) qui est la première responsable de la désagrégation de notre pays.
Il est ainsi dans l’ordre des choses que le délicat Conseiller régional Geoffroy Didier, alter ego de Guillaume Peltier, cofondateur du courant de la Droite forte (sic) au sein de l’UMP et proche Jean-François Copé, se soit fendu d’un tweet de soutien à M Cypel, à l’instar de la « conseillère politique » de l’UMP Aurore Bergé…
Tout aussi peu surprenant, l’inénarrable journaliste Claude Askolovitch a « remercié » Bruno Gollnisch de « nous restituer le frisson salvateur de l’antifascisme », son confrère Frédéric Haziza a évoqué « la peste brune en action », une « France rance et pétainiste » tandis que le plagiaire de la loge Cambacérès, Joseph-Macé Scaron, dénonçait « un nouveau dérapage » du député frontiste…
Dans un entretien qui sera enregistré aujourd’hui et mis en ligne demain sur ce blog, Bruno Gollnisch fera le point sur cette affaire…