«Nous, citoyens de l’UE, nous sommes riches par rapport à ces gens qui veulent atteindre notre sol et y trouver de l’aide», a ajouté Martin Schulz, estimant que «cette richesse devrait être pour nous une obligation de protéger ces personnes ». Les dizaines de millions de pauvres vivant dans les pays de l’UE apprécieront.
Ce discours irresponsable et démagogique constate Bruno Gollnisch, démontre l’incapacité des donneurs de leçons de la technocratie européiste à comprendre que c’est leur laxisme dramatique et les appels coupables à la tolérance qui sont directement responsables de ce type de drame épouvantable en encourageant au départ des millions d’immigrés…
C’est également au nom de la défense des valeurs des droits de l’homme et de la tolérance que Manuel Valls était hier à Forbach. Non pas tant pour annoncer officiellement la création d’une nouvelle zone de sécurité prioritaire (ZSP) que dans le cadre d’une tournée anti FN avouée par son entourage mais dont il se défend en pleine séance de rétropédalage. Tournée électoraliste organisée avec l’argent des contribuables comme l’a souligné le candidat du FN dans cette ville, Florian Philippot.
C’est encore au nom de la défense des valeurs des droits de l’homme et de la tolérance que mardi l’un des porte-parole des députés socialistes, Thierry Mandon , a affirmé que le FN est «un parti national fasciste ». Il en veut pour preuve proprement délirante le discours de clôture de Marine Le Pen lors de l’université d’été du FN !!!
C’est toujours certainement au nom de la défense des valeurs des droits de l’homme et de la tolérance que l’ex corédacteur du premier programme du FN, Gérard Longuet, sénateur UMP de la Meuse, s’est inquiété hier sur France 3 de ce que le FN est « un parti de ruptures, un parti d’extrémismes, en particulier sur l’euro et la construction européenne ». Il s’est donc félicité que le PS, le PC et les Verts appellent à voter UMP pour faire barrage au FN dans le canton de Brignoles (Var).
C’est aussi sans aucun doute au nom des valeurs de tolérance et de la lutte contre les discriminations que la ville de Paris a obtenu d’être l’hôte de la Xe édition des Gay Games par la Fédération internationale des jeux internationaux homosexuels. Les Gay Games ont été créés en 1982 à San Francisco par le décathlonien américain Tom Waddell.
Le ministre des de Sports, Valérie Fourneyron, le très controversé milliardaire rose Pierre Bergé (président d’honneur des Gay Games), le président de l’exécutif francilien Jean-Paul Huchon , les sœurs jumelles Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo (UMPS) ont salué cette nouvelle par des tweets enthousiastes…
La municipalité dirigée par Bertrand Delanoë s’est félicitée de cette attribution qui « contribue à faire de Paris une ville toujours plus ouverte (sic), respectant ainsi la tradition d’une ville aux valeurs humanistes, universelles, de partage et de liberté ». Dans les faits, difficile d’y voir autre chose que la matérialisation de la drague lourde envers les catégories les plus extrémistes du lobby homosexualiste, afin de satisfaire les petits marquis communautaristes, les militants LGBT du ghetto rose du Marais.
Les « Gay Games sont une manifestation sportive et culturelle organisée par et pour les athlètes, artistes, musiciens LGBT, lesbiennes, gaies, bi et transexuels (…). Toute personne peut participer quel que soit sa capacité, son âge, son orientation sexuelle, son sexe, sa nationalité, ses croyances religieuses et politiques, ses origines ethniques et sa séropositivité ou non », écrivait le groupe EELV en septembre 2012.
C’était à l’occasion du vœu énoncé par le Conseil de Paris qui demandait que l’exécutif soutienne la candidature de la ville à l’accueil des Gay Games…dans la négation la plus totale de l’esprit olympique et de ses valeurs, notait alors Bruno Gollnisch. Lequel relève encore que cette opération de propagande sera financée à hauteur de cinq millions d’euros par les impôts des contribuables parisiens…
Un avis partagé notamment par le journaliste et fondateur de Reporters sans frontières Robert Ménard qui a souligné hier que nous sommes là en pleine « dérive communautaire ».
Dérives, mensonges, tropismes communautaristes qui sont aussi consubstantiels aux menées du lobby dit antiraciste qui lui aussi se drape dans les plis de l’indépassable tolérance.
Certes, les Français ne sont pas dupes. Selon le sondage OpinionWay commandé par la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et rendu public en fin de semaine, ils sont 70% à estimer que les organisations luttant contre le racisme se révèlent inefficaces. 74% des sondés disent « mal les connaître », 86% se désintéressent du rôle de « SOS Racisme » et des autres officines du même acabit.
Pour autant le racisme est considéré comme un « danger » pour 74% des Français, 59% jugent qu’il a plutôt augmenté au cours des 30 dernières années. Une réalité indéniable au vu du quotidien de nombre de nos compatriotes confrontés à l’explosion du racisme anti-français, anti-de souche.
Interrogé par Le Nouvel Observateur, l’inénarrable Alain Jakubowicz, président de la Licra, le confesse mêlant comme à son habitude le vrai et le faux avec son culot légendaire : «Les associations ont commis des erreurs, en restant bloquées sur la grille de lecture des années 80, où le racisme était substantiellement blanc, d’extrême droite et souvent chrétien (…) ». « Désormais, les racistes et les antisémites ont changé sur le fond (nouvel antisémitisme né dans les quartiers) et la forme (propagation des messages sur internet). Les associations souffrent également de la crise du militantisme, et du repli de la société sur elle-même. »
Ce racisme anti-blanc n’est pourtant pas « curieusement » évoqué comme tel dans cette enquête qui pointe encore le fait qu’il serait désormais plus difficile d’être musulman (61%) ou d’origine maghrébine (56%) qu’il y a trente ans. En revanche, elle juge plus facile d’être Noir aujourd’hui (61%), juif (70%) ou d’origine asiatique (79%).
Le président de la Licra prend acte de cette désaffection des Français vis-à-vis des officines antiracistes… si tant est qu’elles aient été populaires un jour au-delà du petit microcosme parisien cher au cœur des amis de Pierre Bergé ou de Julien Dray.
« Nos concitoyens nous envoient un grand coup de pied dans les fesses », commente Alain Jakubowicz. « Dans les années 80, on était un peu les rois des dîners en ville (sic) . Aujourd’hui, il y a un mythe d’associations liberticides, déconnectées des réalités qui pompent l’argent de la société. »
Un mythe qui ne lui en déplaise, n’en est pas vraiment un, contrairement à ceux auxquels lui et ses semblables se cramponnent pour exercer leur chantage mortifère à la tolérance sur les Français.