L’oligarchie euromondialiste se sentant menacée il est dans l’ordre des choses qu’elle sonne l’alarme ! A son petit niveau (d’audience), la chaîne Arte s’y colle ce soir en programmant à 20h50 un documentaire, « Populisme, l’Europe en danger » dans lequel le FN ne sera bien évidemment pas oublié. « Alors que le mécontentement enfle face à la crise, est-il expliqué sur le site de la chaîne, les mouvements populistes espèrent triompher lors des élections européennes de mai 2014. Sont-ils réellement en marche vers le pouvoir ? Enquête sur les rouages d’un extrémisme florissant ». Cela promet !
Est-il nécessaire de rappeler que l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy, est président du Conseil de surveillance d’Arte depuis maintenant prés de 21 ans, soit le plus long mandat du Paysage audiovisuel français »? Et que le site du bulletin qu’il anime, La Règle du Je(u), s’est laborieusement, maladroitement et très grossièrement investi ces derniers mois pour tenter d’empêcher le FN de conquérir des mairies et d’obtenir des conseillers municipaux ?
Son « meilleur ami » et complice, l’ex gauchiste Gilles Hertzog, éditeur, journaliste, écrivain, directeur de la publication de La Règle du Jeu, a publié vendredi sur ce même site, un texte qui en dit long sur la peur du peuple qui glace l’échine de nos « élites ».
Petit-fils de Marcel Cachin, fondateur du Parti Communiste « français », fils de Marcelle Cachin, député communiste et du chirurgien-militant rouge Paul Hertzog, qui opéra en son temps de nombreux dignitaires de la sanglante dictature soviétique, Gilles Hertzog est inquiet. « Quand, dédaignant le Front de Gauche (…) la moitié de l’feu-classe ouvrière vote pour le Front National (…), quand, dans les profondeurs les plus ancrées de la France populaire, la moitié du pays réel cher à Charles Maurras passe outre à la tradition révolutionnaire et républicaine et met le parti de Jean-Marie Le Pen et sa fille en tête, peut-on encore soutenir que le peuple, en dernière instance, voit juste et a toujours raison ? (…). Peut-on encore et toujours parler d’un vote du désespoir ? Et non d’un vote d’adhésion, faisant sien, en pleine connaissance de cause, les valeurs, le programme du FN, les adoubant sans réserve ? ».
M. Hertzog en tire notamment comme conclusion que « c’est moins le FN » « qu’il faut exorciser », « que les électeurs eux-mêmes, les citoyens eux-mêmes, déchirant souverainement le pacte républicain, qu’il faut incriminer » (sic).
« Le vieil ordre libéral et démocratique craque de partout, poursuit-il, tandis que le nouvel ordre mondialisé s’avance masqué. Comme l’analysait Gramsci, l’ancien n’est pas encore mort, le nouveau tarde à apparaître. « Et dans ce clair-obscur, ajoutait-il, surgissent des monstres. On en est là. Toutes les aventures sont possibles. Reste que face au glissement de terrain en cours dans les profondeurs du tissus français, l’angélisme de gauche est moins que jamais de mise ».
Gilles Hertzog qui attend l’assomption de ce nouvel ordre mondialisé, ne va pas jusqu’à livrer le fond de sa pensée. Il n’annonce pas clairement ce qu’il préconise en lieu et place de cet angélisme de gauche pour empêcher que ne s’incarne à grande échelle le 25 mai , ce vœu d’une Europe des patries enracinées, libres et souveraines, qu’il assimile lui, à la sortie des eaux de la Bête de l’Apocalypse…
« Prennent peu à peu le commandement de millions d’âmes la boue, la haine affichée de l’autre, la peur des différences, le goût de la tribu et de l’entre-soi, la passion d’exclure et la fin du partage. Cela s’appelle la Tentation totalitaire » écrit-il encore. En gros le projet et les travers qui sont justement reprochés par beaucoup aux doctrinaires du mondialisme et…à BHL. Nous nous souvenons du jugement d’Henri Guaino sur ce dernier : « Bernard-Henry Lévy n’aime pas la France (…). Il a la bave aux lèvres, avec la haine qui suinte de partout ». Ses leçons d’amour, de tolérance, et de non tribalisme ajouterons-nous, BHL pourrait en effet essayer de se les appliquer à lui même…
Ce même député UMP expliquait en février sur LCP qu’il sentait monter dans le pays « une immense colère » et « vis-à-vis de l’Europe beaucoup de déception, d’amertume et de colère ». Le Front National est en capacité de devenir « un instrument de la colère populaire », notait-il, estimant que l’UMP préparait mal les élections européennes.
D’ores et déjà le sondage Ifop–Sud-Ouest Dimanche qui vient de paraitre donne certes l’UMP en tête le 25 mai avec 24 % des intentions de vote, mais talonnée par le Front National (22 %), qui se hisse devant le Parti socialiste (19 %), Europe Écologie-Les Verts (8,5 %), le Modem-UDI (8 %) et le Front de Gauche (7,5 %).
Directeur du département «opinion» de l’Ifop, Jérôme Fourquet explique dans Sud Ouest Dimanche que si l’abstention sera certainement « massive », «la concurrence ( de l’UMP) avec le FN est exacerbée par le fait qu’une partie de l’électorat UMP, que nous estimons à 12 %, peut être tentée de voter FN ».
« Depuis Airbus ou Ariane, il y a vingt ans, il n’y a plus de grandes idées qui fédèrent et font office de carburant » en Europe explique-t-il encore. « Il y a de grandes avancées institutionnelles ou très techniques, comme l’Union bancaire (pour tenter de sauver l’euro, NDLR) . Mais le décalage est criant avec ce que les peuples attendent ».
Les exemples cités sont plutôt mal choisis si M. Fourquet se veut le défenseur de l’Europe bruxelloise note Bruno Gollnisch, car « les grandes réussites que sont la fusée Ariane, l’avion Airbus, mais aussi Galileo (la réponse européenne au GPS américain), l’anneau franco-suisse (l’étude de la structure de la matière menée par le Centre européen de recherches nucléaires), ne doivent rien à l’Europe bruxelloise ».
Elles sont tout simplement à mettre « au crédit de l’excellence de nos scientifiques, ingénieurs, chercheurs Français et Européens, le fruit d’une coopération concrète menée hors du cadre de l’Union européenne »… C’est cette Europe des nations performante là, cette Europe de la libre coopération qui a les faveurs du FN souligne le député FN, pas sa ruineuse et obsolète caricature bruxelloise défendue par l’UMPS et ses alliés.